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Photo Nicolas T. Parent – Voici une image du spectacle spécial organisé pour le grand public au carrefour étudiant du collège Lionel-Groulx.

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Photo Nicolas T. Parent – Une enseignante du collège en dessin montrait les divers outils utilisés dans le cadre de son cours. Les convives devaient ensuite dessiner sur un grand chevalet, étant aussi aidés par deux étudiants du programme.

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Photo Nicolas T. Parent – Pour le volet atelier de la journée, nous reconnaissons une enseignante et des personnages, dans le cadre du cours de théâtre masqué.

Petits et grands sont invités à se mettre dans la peau d’étudiants en théâtre

Publié le 06/04/2018

Le collège Lionel-Groulx (CLG) ouvrait ses portes au grand public et aux friands des arts, le 25 mars en après-midi, pour la présentation de son événement «Venez découvrir le monde du théâtre» . Celui-ci était organisé dans le cadre du 50e anniversaire de l’établissement d’enseignement supérieur et de son École de théâtre professionnel, aussi fondée en 1967.

Plusieurs dizaines de personnes – petits et grands – attendaient déjà à l’entrée du pavillon du théâtre du cégep pour assister au cours dans lequel ils étaient inscrits, commençant au coup de 13 h 30. Au programme, un certain nombre d’ateliers d’arts ouverts aux familles, telles des séances de jeu masqué, de danse en théâtre musical, de dessin et d’histoire du théâtre. Bref, il y en avait pour tous les goûts.

Autre activité marquante, un spectacle multimédia mettant en vedette des étudiants et danseurs de l’institution, mis en branle au carrefour étudiant dès 14 h. Le tout était chapeauté par André Simard, un enseignant bien connu au département de théâtre. Ce dernier prenait d’ailleurs quelques minutes, à la veille de la première générale du spectacle, afin d’expliquer l’événement en son ensemble.

«Aujourd’hui, nous combinons deux événements marquants. Cette année, ce sont les 50 ans du cégep et de notre département. Nous fêtons donc, à l’intérieur du collège, le 50e de notre département, d’expliquer celui qui a obtenu son diplôme collégial dans ce même établissement, en 1981. Nous présentons plein d’ateliers, on propose aux membres du public de devenir des étudiants en théâtre pour une après-midi.»

Le projet multimédia

M. Simard discutait ensuite du spectacle multimédia présenté au carrefour étudiant cette journée-là. «À l’intérieur de ça, de l’événement, nous avons ajouté le projet intégrateur final des cours de la technique de vidéo et d’éclairage asservi pour le spectacle, donné ici, au collège. C’est un AEC, en formation continue, qui s’adresse à des diplômés du programme en théâtre et production qui voudraient se spécialiser en vidéo de spectacle. Nous avons créé ensemble ce programme, cet AEC, étant moi-même l’un des fondateurs. Il s’agit du projet de notre deuxième cohorte et du dernier avant d’obtenir leur diplôme.»

Le spectacle a donc accaparé trois semaines de travail à «temps plein» , des dires du responsable. «Nous aimons d’ailleurs simuler le milieu professionnel, donc j’ai agi comme un client qui leur commandait un spectacle spécial, comme s’ils travaillaient pour une entreprise. J’ai demandé à mes élèves de produire un spectacle de huit minutes soulignant les 50 ans d’art au collège Lionel-Groulx» , d’ajouter M. Simard.

Après discussion, il se dirigeait vers la salle pour assister à la générale. Le spectacle spécial commencé, on voyait des images projetées sur les murs, sous une musique classique à cordes, montrant l’évolution des arts au collège de Sainte-Thérèse, en cinquante ans. Les membres d’une troupe de danse entraient, pratiquant leur numéro, foulards dans les mains. Derrière eux, un écran géant affichait des couleurs et des motifs de toutes sortes. Le public pouvait assister à cette représentation de quelques minutes, par la suite, de 14 h à 16 h. Il s’agit d’une expérience à couper le souffle. Il faut le souligner.

Des partenaires majeurs et vitaux

En conclusion, M. Simard tenait à remercier cinq collaborateurs majeurs pour son programme. Sans eux, celui-ci n’aurait pas lieu d’être, puisque l’établissement d’enseignement ne peut couvrir toutes ses dépenses, à la fois très importante, mais plus que nécessaires.

Il y a ainsi Solotech, une compagnie connue à Montréal, ayant prêté les équipements utiles à l’activité, d’une valeur de plusieurs milliers de dollars, soit l’écran, les éclairages nombreux et ainsi de suite. Il y a également Spectra, pour des prêts de locaux à Montréal, Moment Factory, pour l’aide au lancement du programme, La Société des arts technologiques (SAT) et XYZ technologie culturelle.

Des dires de l’enseignant, ces compagnies aident le programme en offrant également des lieux de stages pour les finissants. En effet, les gens formés dans le domaine au CLG, principalement des Montréalais, sont très demandés sur le marché du travail.

En échange, les collaborateurs envoient certains de leurs employés au collège pour suivre le cours et pour ainsi parfaire leurs connaissances dans un domaine qui est en constante évolution. Dans le cas de Solotech, André Simard stipulait que trois de leurs employés faisaient partie de la présente cohorte, dans le but de «mettre à jour» leurs connaissances.

Enfin, pour en apprendre plus sur le programme: [http://www.formationcontinue.clg.qc.ca]. Il suffit de cliquer sur l’onglet AEC pour avoir accès à tous les AEC offerts en formation continue au collège thérésien.