Tout débute lorsque David, un conservateur d’œuvres d’art, découvre qu’il a la faculté à se mouvoir sur sa propre ligne du temps. Avec l’aide d’un scientifique japonais, il tâchera de comprendre pourquoi il a développé cette étrange aptitude psychique, et ce que ça lui apportera dans sa vie. Bien que sceptique, son père l’épaulera et tentera de l’aider à parvenir à ses fins. David doit revenir à un moment bien précis, ce moment où tout a basculé, et qui a changé radicalement le cours de son existence.
Un film au récit subtil
Présenter un film cohérent au scénario déconstruit, n’est pas chose facile. Probablement que sur papier, cela semblait bien intéressant, alors, Patrick Demers a tenté l’expérience. Sa réalisation est tellement décousue, qu’il est difficile de rester attentif jusqu’à la fin. Les éléments de l’intrigue s’entremêlent tout en ne sachant plus ce qui est réel, et ce qui est dans l’imaginaire du protagoniste principal.
François Arnaud, qu’on retrouve dans pratiquement toutes les scènes, nous livre son talent, en passant par une vaste gamme d’émotions. Chacune des scènes est adaptée à la période temporelle, mais aussi, selon la santé mentale de David. Offrant un minimum de dialogues, nous percevons ses émotions à travers son regard, notamment la scène où il est dans l’avion, et réalisant la terrible erreur qu’il a commise. Normand D’Amour interprétant le père de ce dernier, offre une performance éloquente, soutenant son fils, lors de cette tragédie.
À la suite du visionnement, je pense avoir compris la subtilité du récit, mais ce que je peux affirmer, c’est qu’il ne s’adresse pas à un large public en quête d’un simple divertissement.
La semaine prochaine, il sera question du film La reine de la fête.
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Ma note: 6,5 / 10
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