Une équipe multidisciplinaire composée d’astronautes de différents pays a pour mission de récupérer une navette qui contient des prélèvements effectués sur la planète Mars. À bord de la station spatiale, les quatre hommes et les deux femmes unissent leurs compétences pour mener à bien l’opération. Pendant que le professeur Derry examine un spécimen dans le laboratoire, il constate que l’organisme unicellulaire est vivant et qu’il croît très rapidement. Réjoui de cette découverte, sur le moment, l’équipage désenchante vite dès que la créature agresse l’un d’eux.
Des techniques de suspense bien exploitées
Le scénario n’a rien d’innovateur en s’inspirant grandement du classique de science-fiction de Ridley Scott, mais il exploite bien les techniques d’un suspense (alarme se déclenchant, la musique, le bruitage et les moments de silence). Les situations stressantes sont bien réparties et m’ont laissé sous tension jusqu’à la conclusion, car le monstre risque d’apparaître partout, puisqu’il a la possibilité de s’infiltrer dans les moindres recoins et surprendre les personnages. L’enjeu important sera d’éviter qu’il puisse arriver sur Terre.
J’ai bien aimé que la bête venue de Mars soit visible, lors de chacune de ses évolutions. Habituellement, dans ce genre de long-métrage, l’antagoniste est souvent dans la pénombre jusqu’à son dévoilement lors de la finale.
Le scénario prend quelques raccourcis et on se demande comment des astronautes, si bien préparés, peuvent faire des recherches sur un être venu d’ailleurs dans un lieu qui n’est pas complètement isolé du reste de la station spatiale… Mais j’adhère à ce type de défaut pour faire avancer l’histoire.
Les effets spéciaux sont bien réussis et crédibles en ce qui a trait à la vie dans la station spatiale, et j’ai particulièrement apprécié lorsque l’intrus tente de survivre en s’enroulant autour de bâtons d’oxygène.
La présence des acteurs Jake Gyllenhaal, Rebecca Ferguson et Ryan Reynolds attirent les spectateurs. Leurs interprétations sont convaincantes, mais c’est la créature elle-même et une finale surprenante qui ont captivé davantage mon attention.
La semaine prochaine, il sera question du film Le bébé boss.
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Ma note: 7/10
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