logo journal leveil
icon journal
featuredImage

Un Super Héros Qui Manque D’ambition

Un super-héros qui manque d’ambition

Publié le 13/10/2018

Lisez la critique de Sébastien Trottier sur un film qui vient de prendre l’affiche dans les salles de cinéma. Cette semaine: Venom.

Venom est l’antagoniste emblématique de Spiderman. Afin de surfer sur la vague des super-héros, Sony produit un film dérivé de la franchise de l’homme-araignée, en tentant de tenir les ficelles, sans l’aide de l’équipe derrière l’univers cinématique de Marvel.

Dans ce énième récit d’origine, le journaliste d’enquête Eddie Brock s’est opposé au célèbre fondateur de la «Life Foundation» , le génie Carlton Drake, résultant par la fin de sa carrière et de sa relation avec sa petite amie, Anne Weying. Ses observations vont l’amener à visiter le labo de Drake, ayant acquis un symbiote extraterrestre prenant possession du corps d’Eddie. Il doit maintenant jongler avec d’immenses super-pouvoirs que lui prodigue son hôte. Ils devront ensemble faire face à un ennemi commun, aux intentions malveillantes, risquant la fin de la race humaine.

Un scénario dépourvu de surprises

Dans les bandes dessinées, Venom est violent et sanglant. Malheureusement, le studio le transforme en antagoniste plus sage aux dialogues humoristiques, entre les deux vedettes partageant la même enveloppe corporelle. Ce monstre énonce ses atrocités sans passer à l’acte devant la caméra, permettant de rejoindre un plus large public.

Son scénario, dépourvu de surprises, nous fait penser aux productions du début des années 2000.

La mise en scène de Ruben Fleischer (Zombieland) manque de personnalité. Je n’ai pas remarqué une touche personnelle, se contentant de réaliser une œuvre qui veut plaire uniquement à ceux qui signent les chèques au détriment des spectateurs (l’argent mène le monde). Les nombreuses scènes d’action chaotique révèlent des effets spéciaux illisibles lors de certains combats (notamment durant la finale).

Tom Hardy (Dunkerque et Mad Max: La route du chaos) est un excellent acteur, mais en dépit de son talent, il ne peut pas tout supporter sur ses épaules pour contrebalancer les lacunes du long métrage. Riz Ahmed (Rogue One: Une histoire de Star Wars et Jason Bourne) interprète un méchant aux nombreux clichés, et Michelle Williams (Moi, belle et jolie, Le maître de la scène) demeure assez anecdotique au sein de l’intrigue.

Restez et soyez attentif pendant le générique de manière à découvrir le vilain de l’opus à venir, ainsi qu’une seconde séquence préparant le terrain pour «Spider-Man: Dans le spider-verse» , en salle bientôt.

La semaine prochaine, il sera question du film «Le premier homme» .

D’ici là, découvrez le site [http://cine-techno.com], afin de consulter les critiques et l’actualité DVD et Blu-ray.

Ma note: 6,5/10