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Denzel Washington interprète le rôle de Robert McCall, un ancien agent des services secrets américains à la retraite.

Un récit ne rendant pas justice à Denzel Washington

Publié le 27/07/2018

Lisez la critique de Sébastien Trottier sur un film qui vient de prendre l’affiche dans les salles de cinéma. Cette semaine: Le justicier 2.

Malgré leur carrière respective, c’est la première fois que Denzel Washington et le réalisateur Antoine Fuqua font une suite à une de leurs productions. L’opus original, inspiré de la série télé des années 1980, m’avait captivé. C’est dommage que cette nouvelle intrigue ne soit pas à la hauteur.

Robert McCall, un ancien agent des services secrets américains à la retraite, occupe son temps à aider les autres. Chauffeur de Taxi, il porte assistance aux opprimés pour que justice soit rendue. Lorsqu’une amie se fait assassiner, son enquête le mènera à soupçonner d’anciennes connaissances faisant ressurgir son passé.

J’avais apprécié le côté mystérieux du protagoniste principal en 2014. Cette fois-ci, l’histoire dévoile beaucoup d’informations sur son passé. L’intrigue se complexifie inutilement, à défaut de laisser Robert continuer à aider les gens sans recours. Il y a quelques événements en parallèle (le vieil homme seul, une femme qui a été violée, et la mère, dont son enfant a été kidnappé), mais l’enquête primaire prend trop de place. Elle engendre des moments traînant en longueur et contenant de multiples dialogues futiles. Par chance qu’il sert de modèle paternel à Miles (Ashton Sanders), un adolescent de son voisinage. Ce dernier, qui a des aptitudes comme artiste peintre, s’enlise tranquillement dans la criminalité.

Des scènes d’action captivante

À propos des scènes d’action, le spectateur ne sera pas déçu. Que ce soit lors de l’introduction à l’intérieur du train, celle dans l’appartement huppé, ou le combat dans la voiture, elles sont captivantes, stylisées et bien chorégraphiées. Par contre, les représentations sanglantes demeurent moins présentes que le précédent long métrage qui est classé 16 ans, tandis que celui-ci est pour un auditoire 13 ans.

L’affrontement final ne m’a pas impressionné. Cela est peut-être attribuable à un méchant sans originalité (Pedro Pascal) à l’opposé de l’antagoniste russe, d’il y a quatre ans, qui était apeurant, angoissant, et qui m’avait donné des frissons.

Denzel Washington reste un acteur charismatique de grand talent et même ici, sa performance n’est pas à mettre en doute. Melissa Leo, interprétant son amie Susan, n’est évidemment pas beaucoup présente, en raison du drame que vivra son personnage, mais nous livre une bataille intéressante contre ses deux assaillants. Son mari, joué par Bill Pullman, n’a pas assez de visibilité pour briller convenablement à l’écran.

La semaine prochaine, il sera question du film «Mission: Impossible – Répercussions» .

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Ma note : 6,5 / 10