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Transformers: le dernier chevalier

Transformers: le dernier chevalier

Publié le 27/06/2017

Un plaisir coupable, malgré ses faiblesses

Dans les années 1980, ma série d’animation préférée était les Transformers dans laquelle deux clans opposés de robots géants, pouvant se transformer principalement en véhicules, arrivent sur notre planète. Michael Bay, réalisateur de la franchise cinématographique en prise de vue réelle, n’a pas réussi à sauvegarder une qualité constante pour chaque œuvre. Elle reste malgré tout un plaisir coupable que j’aime encore regarder.

Dans cette cinquième aventure, les «Autobots» et les «Décepticons» doivent se cacher afin d’éviter d’être exterminés par les humains. Optimus Prime est retourné sur sa planète d’origine, mais le danger n’est pas pour autant écarté, puisqu’une arme redoutable ayant appartenu à Merlin est dissimulée sur terre. Le clan des «Autobots», aidé par Cade Yeager, Bumblebee, un lord anglais et un professeur d’Oxford, doit trouver cet outil destructeur avant que Cybertron (la planète des Transformers) extermine la race humaine.

Le but premier d’aller voir une telle production est pour les Transformers eux-mêmes et on est bien servi. Depuis le premier volet, les effets spéciaux se sont raffinés. Difficile d’imaginer le temps alloué afin de générer par ordinateur toutes les pièces qui composent chacune de ces créatures géantes.

Beaucoup d’action

L’action est au rendez-vous à chaque instant, un peu trop même. Le temps total (environ 2 h 20) aurait pu être aisément réduit en coupant dans les combats s’éternisant. Ceci débute lors d’une guerre sanglante à l’ère du roi Arthur, en passant par un affrontement contre les nazis jusqu’à une finale où les deux mondes s’affrontent pour sauver leurs races.

Le scénario n’a jamais été la force de cette franchise et ce n’est pas ici que ça change, mais je tiens à saluer les efforts pour offrir à sa plus simple expression une histoire qui se tient ainsi que les origines des Transformers sur terre.

Mark Wahlberg a évolué depuis le quatrième opus, mais est sans éclat. Le grand Anthony Hopkins n’a malheureusement pas un personnage digne de son rang et Laura Haddock est davantage de la distribution pour ses attributs physiques que pour son interprétation.

Une scène supplémentaire est offerte au début du générique prouvant que la saga va se poursuivre. Il ne faudra pas attendre très longtemps, car un film dédié à Bumblebee (le petit robot jaune) arrivera dès la prochaine année.

La semaine prochaine je serai en vacances. De retour pour la parution suivante!

Enfin, découvrez le site [http://cine-techno.com] afin de consulter les critiques et l’actualité DVD et Blu-ray.

Ma note: 6,5/10