logo journal leveil
icon journal
featuredImage

Bruce Willis se fait justicier dans cette reprise de film, tout comme l’avait fait Charles Bronson dans les années 1970.

Un justicier dans la ville: quand Bruce Willis décide de se faire justice

Publié le 07/03/2018

Lisez la critique de Sébastien Trottier sur un film qui vient de prendre l’affiche dans les salles de cinéma. Cette semaine: Un justicier dans la ville.

Il a été cantonné à des rôles pour des productions dédiées pour le marché du divertissement à la maison, ces dernières années, et l’étoile de Bruce Willis n’a pas beaucoup brillé. Pour son retour sur grand écran, il reprend le rôle que Charles Bronson a interprété dans les années 1970. Il s’agit d’une nouvelle adaptation d’un justicier voulant venger les atrocités que sa femme et sa fille ont subies.

Évidemment, au début, le bonheur règne pour Paul Kersey, chirurgien urgentologue. Vivant une vie de rêve avec sa famille dans les beaux quartiers de Chicago, tout bascule le jour où sa femme est sauvagement tuée, et sa fille de 18 ans est plongée dans le coma, lors d’un cambriolage. Face à la lenteur de l’enquête, il se lance dans une chasse à l’homme sans merci.

C’est étonnant comment les étoiles peuvent s’aligner, alors que l’actualité autour des armes à feu et de la violence qu’elles engendrent aux États-Unis a un lien direct avec l’intrigue de ce long métrage. À de nombreuses occasions, on fait référence aux fusillades quotidiennes à Chicago, en présentant des extraits d’émissions, où des animateurs exposent leurs différends. Cela influencera même Paul pour ses croisades clandestines, tout en amenant le spectateur à se questionner sur l’importance d’être armé pour se défendre chez nos voisins du sud.

Une intrigue efficace et rythmée

L’intrigue est efficace et rythmée, axée sur l’action et teintée d’ironie. Le récit fait l’apologie de la violence avec les armes à feu lors de scènes sanglantes. Ce dernier point est bien connu par les fans de Eli Roth, puisque le réalisateur a souvent travaillé sur des films d’horreur aux tendances gore (Hostel, Cabin Fever).

Tourné en majorité à Montréal à l’automne 2016, vous reconnaîtrez plusieurs coins de la ville si vous êtes attentif. Avec son architecture versatile, la métropole peut facilement ressembler à d’autres cités américaines ou européennes.

Bruce Willis est convaincant et très à l’aise dans le rôle du justicier. Il est bien entouré de la magnifique Elisabeth Shue, interprétant sa femme, et Vincent D’Onofrio, jouant son frère. On peut même voir pendant quelques instants l’acteur Luis Oliva, connu au Québec dans les séries Tag et Providence.

La semaine prochaine, il sera question du film Un raccourci dans le temps.

D’ici là, découvrez le site [http://cine-techno.com] afin de consulter les critiques et l’actualité DVD et Blu-ray.

Ma note: 7,5/10