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Le spectacle visuel s’avère, dans ce deuxième volet de Rives du Pacifique, de beaucoup supérieur au précédent film.

Profitez du spectacle visuel

Publié le 30/03/2018

Lisez la critique de Sébastien Trottier sur un film qui vient de prendre l’affiche dans les salles de cinéma. Cette semaine: Rives du Pacifique – La révolte.

Le premier volet de Rives du Pacifique est arrivé sur nos écrans en 2013. Avec un scénario surprenant, alors que des Kaiju, des monstres géants, attaquent la terre face aux humains et leurs robots de même taille (nommés des Jaegers), nécessitant deux pilotes pour les faire fonctionner. Enfin, la suite voit le jour, après quelques embûches. Guillermo del Toro a décidé de laisser sa place comme réalisateur à Steven S. DeKnight (à la barre de quelques épisodes télévisés tels que Smallville et Daredevil), tout en restant producteur du projet.

Les événements se passent dix ans après que les humains aient fermé la brèche permettant aux Kaijus d’envahir notre monde. Jake Pentecost (John Boyega) vit d’activités douteuses, après que son père soit mort en héros, lors d’un affrontement face aux créatures gigantesques. Il a la chance de remettre son existence dans le droit chemin, en entraînant de jeunes pilotes de Jaegers. Il se lie notamment d’amitié pour Amara (Cailee Spaeny), une adolescente aussi talentueuse que rebelle. Alors, que les autorités prévoient utiliser des drones pour contrôler les Jaegers, une erreur aux proportions funestes se produit. C’est à Jake et son équipe inexpérimentée de réparer les pots cassés, et d’empêcher les nouveaux Kaijus d’atteindre leur objectif.

Un spectacle visuel supérieur

Le spectacle visuel, qui était impressionnant lors du premier volet, passe cette fois-ci au niveau supérieur. Afin de n’être dissimulés sous les conditions météorologiques, les combats sont exécutés sous un soleil brillant, ce qui apporte une limpidité et une luminosité harmonieuses. Les mouvements de ses mastodontes de fer sont lents, et les nombreux bruits de grincements s’ajoutent au plaisir de les voir s’animer devant nos yeux.

Toutefois, le scénario mettant de l’avant les personnages de Jake et Amara reste assez simpliste. L’héroïsme est une valeur importante au sein de l’histoire, délaissant certaines intrigues (le triangle amoureux et le passé d’Amara). Au dernier tiers du film, un impressionnant combat se déroule au beau milieu d’une ville. La mise en scène élémentaire et non réaliste nous présente des immeubles s’effondrant sans dommages collatéraux, en mentionnant simplement que les habitants se sont abrités.

On doit prendre le film pour ce qu’il est: un divertissement sans prétention qui se laisse regarder pour ses effets numériques spectaculaires et ses combats titanesques.

La semaine prochaine, il sera question du film Player One.

D’ici là, découvrez le site [http://cine-techno.com] afin de consulter les critiques et l’actualité DVD et Blu-ray.

Ma note: 7,5/10