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La Momie

La Momie

Publié le 13/06/2017

Un film qui manque de solides bases

Le «Dark Universe», un nouvel univers cinématographique est à nos portes. Il permet de regrouper différents monstres et créatures mythiques des forces du mal via plusieurs films. Avec La Momie, le studio Universal relance la saga qui a débuté dans les années 1930 (la trilogie avec Brendan Fraser était une refonte). 

Après avoir assassiné les membres de sa famille et fait un pacte avec Seth, le dieu de la mort, une princesse de l’ancienne Égypte est momifiée et enterrée vivante dans un tombeau au fin fond d’un désert. À l’ère de notre époque, Nick Morton (Tom Cruise), un soldat américain en mission en Irak, vient en aide à Jenny Halsey (Annabelle Wallis), une archéologue, et met au jour le sarcophage, libérant malencontreusement Ahmanet (Sofia Boutella). Dès lors, celle-ci s’entoure d’une horde de morts-vivants pour l’aider à conclure la cérémonie qu’elle avait amorcée il y a des siècles.

Pour que ce genre de projet puisse fonctionner, il faut de solides bases et, malheureusement, le réalisateur Alex Kurtzman n’a pas réussi à rassembler tous les éléments nécessaires.

Une faiblesse au niveau du scénario

Le problème n’est pas la performance des acteurs, puisque chacun d’eux interprète convenablement son rôle. Cependant, le scénario est la faiblesse la plus marquante de cette superproduction américaine. Au lieu de mettre l’accent sur le personnage de Nick Morton, il aurait fallu ressentir le danger imminent pour l’humanité et que l’antagoniste principal ne soit pas simplement un faire-valoir.

L’écriture des personnages manque de consistance, malgré que les deux protagonistes féminins s’en sortent mieux, surtout l’archéologue qui s’aventure dans plusieurs genres sans jamais être éclipsée. C’est à Jake Johnson que revient le côté humoristique lors de ses interactions avec Nick. On remarque facilement la chimie qui unit ce duo.

Le côté artistique soigné apporte une certaine frayeur, même si la qualité des effets spéciaux est variable. La scène de l’avion est, sans aucun doute, la mieux réussie alors qu’elle est en difficulté et que les passagers à l’intérieur sont en apesanteur.

Il est important de mentionner la présence de Russell Crowe qui personnifie un certain docteur (je vous laisse la surprise) dans son laboratoire et qui servira à faire le pont entre les différents longs métrages. Les références qui s’y trouvent sont captivantes.

J’espère seulement que la production fera les ajustements nécessaires pour les suites déjà prévues.

La semaine prochaine, il sera question du film Les bagnoles 3.

Enfin, découvrez le site [http://cine-techno.com] afin de consulter les critiques et l’actualité DVD et Blu-ray.

Ma note: 6,5/10

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