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Critique du film Dunkerque

Critique du film Dunkerque

Publié le 27/07/2017

Une immersion au coeur de la guerre

Christopher Nolan est un réalisateur que j’apprécie beaucoup. Ces récentes oeuvres tels que la trilogie de “Batman” ou “Interstellaire” ont marqué le monde du cinéma. Donc, c’est avec beaucoup d’appréhension que j’allais voir ce film de guerre.

Les événements se passent en mai 1940, alors que les forces de défense française et britannique sont repoussées à Dunkerque, et de plus, surprises par la percée de l’armée allemande dans les Ardennes belges. Pris en souricière sur le bord de la Manche, les Alliés se préparent à une évacuation massive vers l’Angleterre. Les navires envoyés par la Royal Navy pour assurer le transport des troupes se font toutefois pilonner par l’aviation ennemie qui, du même coup, mitraille les plages surpeuplées. Devant cette situation insoutenable, les secours s’organisent de l’autre côté du chenal alors que des civils n’hésitent pas à braver le danger et à prendre la mer sur des embarcations de fortune.

Fortement inspiré de véritables faits historiques, le film a été tourné en majorité avec des décors réels sur les lieux même de Dunkerque.

Le récit est dé-construit en trois trames narratives distinctes qui se regroupent à certains moments. On suit principalement le soldat Tommy (Fionn Whitehead), pendant une semaine, alors que les troupes, sur la terre ferme, attendent d’être évacuées. Il y a également une partie de l’intrigue, se déroulant sur une même journée, où des bateaux, dont un voilier, sont en direction de Dunkerque pour récupérer des soldats. Finalement, durant l’heure qu’il est aux commandes, un pilote de Spitfire (Tom Hardy), survient afin d’aider ses compatriotes du haut des airs.

Visuellement splendide, tout en offrant une immersion au cœur de l’action, notamment aux images et à l’ambiance sonore qui en disent beaucoup, les dialogues complètent les scènes et les intrigues parfaitement.

Seules lacunes, l’emballement patriotique trop présent dans le dernier tiers, peut-être dû aux origines Londonienne de M. Noland, ainsi qu’une trop brève explication des lignes temporelles qui se chevauchent. Elles font partie intégrante du noyau de la production et on peut perdre le fil de l’histoire si nous ne sommes pas suffisamment attentifs.

Ma note : 8 / 10

La semaine prochaine, il sera question du film “Blonde atomique”.

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