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Critique du film Alien : Convenant

Dans ce nouveau volet de la franchise Alien, l’équipage du vaisseau Covenant découvrira un monde sombre et dangereux, cachant une terrible menace…

Critique du film Alien : Convenant

Publié le 25/05/2017

En 1979, Ridley Scott a réalisé un chef-d'oeuvre de la science-fiction avec le tout premier film de la franchise Alien. En 2012, il est revenu derrière la caméra afin de nous offrir un anté-pisode sur les origines de la créature (qui a été décevant à de nombreux points, dont l'action et la terreur Alien: Convenant en est la suite directe afin d'explorer davantage cette mythologie.

En route vers une planète située au bout de la galaxie, l’équipage du vaisseau Covenant fera un détour vers une planète non répertoriée suite à la réception d’un message. Ils pensent atterrir sur un paradis inconnu, mais découvrent un monde sombre et dangereux, cachant une terrible menace.

Je dois avouer que dès ma sortie de la salle, j’étais déçu. Je m’attendais à moins de longueurs et à voir plus de scènes violentes même terrifiantes (qui minimise en rien les atrocités que l’on peut y voir). Par contre, en prenant du recul, en pensant à ce que j’ai vu et en poussant la réflexion plus loin, on remarque plusieurs qualités, une profondeur et un second niveau philosophique sur la naissance de l’homme et de son avenir. La scène d’introduction, dans laquelle le robot David discute de sa création avec son concepteur, est loin d’être anodine à ce sujet.

L’intrigue présente de multiples évolutions du xénomorphe afin d’en arriver à sa forme initiale du premier volet. Ces moments sont angoissants puisqu’on ne sait jamais quand les bêtes vont surgir. Elles sont visuellement très bien représentées et on ne les dévoilent que très peu à la fois, afin de garder le suspense. Les instants où les protagonistes passent à l’action sont efficaces, puisqu’ils sont armés, faisant penser aux marines de James Cameron. La séquence où lorsqu’un des personnages combat l’animal sanguinaire sur le toit du vaisseau en plein vol est incroyable.

Michael Fassbender interprète les androïdes Walter et David avec brio, ce dernier servant de trait d’union avec le précédent opus. Comme à l’époque, on apprécie de voir une héroïne battante (Daniels, sous les traits de Katherine Waterston) qui nous rappelle  Ripley (Sigourney Weaver). Sans être à la hauteur des deux premiers longs métrages, l’intrigue se défend bien et se conclut sur un élément surprenant laissant présager une suite prometteuse.

La semaine prochaine, il sera question du film “Pirates des Caraïbes: Les morts ne racontent pas d’histoires”.

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Ma note: 7,5/10