logo journal leveil
icon journal
Avril sur mars, en août

Avril sur mars, en août

Publié le 12/08/2009

Le 19e Mirabel en fête a reçu Robert Charlebois, l’auteur, compositeur et musicien hors pair, réunissant du coup plusieurs générations au complexe Jean-Laurin, le vendredi 7 août dernier.

Accompagné de ses musiciens issus du Mur du Son Orchestra, Robert Charlebois a démontré hors de tout doute qu’il a conservé la forme, malgré ses 65 ans, et qu’il est en pleine possession de ses moyens.
À quelques semaines de ses 47 ans de carrière, le chanteur a présenté son plus récent spectacle, Avril sur mars, interprétant ses plus grands succès, mais également des pièces moins connues, particulièrement des plus jeunes.

C’est dans une ambiance dynamique et rythmée que la prestation a été offerte. Heureusement, étant donné que la température était frisquette.

Tout de blanc vêtu et presque aussi svelte qu’à ses 20 ans, Robert Charlebois est arrivé sur scène pour entamer Demain l’hiver, suivie de Les ailes d’un ange, Dolorès, Les talons hauts et Madame Bertrand.

Malgré une grande qualité sonore, le son de la trompette jurait un peu, parce que trop fort, avec l’ensemble des autres instruments, par moments.

Accompagné de neuf musiciens et d’une choriste, Robert Charlebois a enchaîné avec un blues, et tout un déhanchement, avec Mon pays, ce n’est pas un pays, c’est un job et Fu Man Chu.

Même si elle était seule, la choriste a ajouté à l’atmosphère énergique de la scène grâce à un sourire, des mouvements corporels et un réel plaisir d’être là.

S’en est suivi de Tout écartillé, Te v’là, The Frog Song, Je t’aime comme un fou, Entre deux joints et Lindberg.

Robert Charlebois aurait eu besoin d’une plus grande scène. Les musiciens étant tous derrière des haut-parleurs pour s’entendre, ils étaient statiques sur scène. Le chanteur ne pouvait donc les approcher convenablement. Ainsi, voulant être complice avec eux, l’artiste tournait souvent le dos au public. Visiblement en bonne forme physique, il aurait certainement pris plus de place sur scène s’il avait pu. Et on aurait aimé le voir faire.

En rappel, le groupe de musiciens est revenu pour interpréter Je reviendrai à Montréal, Un gars ben ordinaire et Conception.

Pour clore le spectacle, ils ont fait un choix plutôt discutable avec C’est pas physique, «le pire succès» du chanteur selon ses propres dires.

Le tout s’est clôturé avec le feu d’artifice traditionnel.