Devant une cinquantaine de sympathisants, la ministre a rappelé l’évolution du droit des femmes en politique et au sein de la société québécoise. «En 1940, le PLQ octroyait le droit de vote aux femmes, avec la loi Godbout. De même, ce fut sous la bannière libérale que la première femme, Claire Kirkland-Casgrain, a été élue à l’Assemblée nationale et nommée au conseil des ministres», de rappeler la candidate du PLQ dans Groulx.
«La première femme à l’Assemblée nationale nous a laissé un grand héritage, dont la reconnaissance juridique de la femme mariée, à travers la loi 16, en 1964, et elle est toujours aujourd’hui une source d’inspiration pour les femmes en politique», de souligner Mme Laurin.
Au niveau des Laurentides, le PLQ a désigné six femmes sur les huit comtés en élections: Monique Laurin dans Groulx, Isabelle Lord, dans Bertrand, Johanne Berthiaume, dans Blainville, Marie-France Daoust, dans Deux-Montagnes, et Ritha Cossette, dans Mirabel.
«Sous la gouvernance de Jean Charest, les femmes ont fait un grand pas en avant. C’est le premier ministre Charest qui, en 2007, a créé le premier conseil des ministres paritaire de l’histoire du Québec. En 2006, le Québec est devenu le premier État au monde à garantir la parité entre les hommes et les femmes au sein des conseils d’administration de ses sociétés d’État», de rappeler la ministre.
«Le gouvernement libéral a en plus signé une entente qualifiée d’historique et confirmant l’équité salariale avec ses employés. Aujourd’hui, Jean Charest est celui qui laisse le plus de place aux femmes dans son équipe de candidats et, grâce au soutien des électeurs des Laurentides, il y aura encore plus de femmes à l’Assemblée nationale siégeant sous la bannière libérale, le 8 décembre», de conclure Mme St-Pierre.