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Un projet pour nourrir l’espoir et un frein contre le gaspillage alimentaire

Un Projet Pour Nourrir L’espoir Et Un Frein Contre Le Gaspillage Alimentaire

Un projet pour nourrir l’espoir et un frein contre le gaspillage alimentaire

Publié le 04/11/2017

Moisson Laurentides conviait médias, partenaires et dignitaires à une conférence de presse qui se tenait dans son entrepôt de denrées situé dans le parc industriel de Blainville, le 23 octobre. On y annonçait le déploiement du Programme de récupération en supermarchés (PRS) dans la région des Laurentides, pour ainsi prendre le chemin de la solution face aux problèmes de gaspillage et de précarité alimentaires sur tout le territoire laurentien.

Moisson Laurentides conviait médias, partenaires et dignitaires à une conférence de presse qui se tenait dans son entrepôt de denrées situé dans le parc industriel de Blainville, le 23 octobre. On y annonçait le déploiement du Programme de récupération en supermarchés (PRS) dans la région des Laurentides, pour ainsi prendre le chemin de la solution face aux problèmes de gaspillage et de précarité alimentaires sur tout le territoire laurentien.

Plusieurs élus des différentes scènes politiques étaient présents pour l’annonce, tels le maire de Blainville, Richard Perreault, le député provincial de Blainville, Mario Laframboise et la ministre provinciale des Relations internationales et de la Francophonie et ministre de la région des Laurentides, Christine St-Pierre. Annie Gauvin, directrice générale de Banques alimentaires Québec, était aussi présente à la table, pour l’occasion.

«Ce que vous faites et ce que vous réalisez est important pour les personnes qui pourront bénéficier de denrées qui, autrement, seraient jetées. On voit qu’il y a des bannières représentées aujourd’hui. La compétition n’a pas sa place dans ce genre de projet et je suis venue vous dire que le travail que vous faites est important. J’ai lu que 40 000 paniers d’épicerie sont donnés à chaque mois et la demande est immense. Vous parlez des personnes qui en profitent et il y a beaucoup d’enfants. Je vous félicite pour cette implication et cette immense générosité» , de mentionner la ministre.

«Je tiens d’abord à saluer les détaillants, représentants d’organismes locaux et les nombreux bénévoles qui travaillent sans relâche. J’ai la chance de voir ce que font les partenaires que sont les marchés d’alimentation. Je suis content de vous voir ce matin. D’être capable d’aller récupérer en magasin, c’est un bel objectif. Encore une fois, continuez votre beau travail» , d’ajouter son collègue et député de l’Assemblée nationale du Québec.

À la recherche d’investissements

Notons d’ailleurs que ce programme permettra de récupérer différentes denrées alimentaires dans les supermarchés, telle la viande, un produit rare auparavant pour les gens dans le besoin. Les personnes vulnérables de la région pourront ainsi en profiter grâce aux détaillants, à Moisson Laurentides et aux nombreux organismes leur venant en aide.

«C’est une belle opportunité, mais ça pose un défi important. Pour nous, ce programme nous permet de récupérer des denrées servant à nourrir l’espoir et approvisionner des organismes de la région. En ce sens, il s’agit d’une opportunité incroyable» , lance la directrice générale de Moisson Laurentides, Annie Bélanger. «Ce déploiement nécessite à terme un plus grand espace, des équipements de réfrigération et de congélation, puis des lieux pour manutentionner plus efficacement les denrées. Nos espaces sont assez restreints en ce moment. Nous sommes donc en train de travailler sur un projet d’agrandissement de nos installations qui demandera un investissement massif.»

Des statistiques éloquentes

Voici, en somme, quelques résultats observés grâce au projet pilote mené à terme par Moisson Laurentides et ses partenaires. Un total impressionnant de 140 757 kg de nourriture, dont près de 69 798 kg de viande étant auparavant non disponibles sont récupérés. Grâce à cette récupération, on constate une réduction de gaz à effet de serre (GES) de près de 140 tonnes d’équivalent CO2. Ces denrées représentent une valeur marchande totale de près de 950 000 dollars canadiens.

Pour plus d’informations

Enfin, pour de plus amples renseignements concernant Moisson Laurentides, pour donner ou pour s’impliquer à faciliter le quotidien de gens vulnérables vivant dans les Laurentides, il suffit de visiter le [http://www.moissonlaurentides.org/].