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Un incendie détruit l’Érablière Jean Labelle

L’Érablière Jean Labelle de Saint-Eustache a été complètement rasée par les flammes.

Un incendie détruit l’Érablière Jean Labelle

Publié le 26/11/2008

Dans la soirée de vendredi et la nuit de samedi dernier, un violent incendie a complètement rasé l’Érablière Jean Labelle située au 755, rue Dubois, à Saint-Eustache.

Il n’y avait personne sur les lieux lorsque l’alarme d’incendie a retenti, vers 19 h. Le propriétaire, Paul Labelle, est arrivé le premier en même temps qu’une voiture des policiers de la Ville de Saint-Eustache.
«Le feu était pris dans le mur arrière de la salle. J’ai voulu éteindre l’incendie, mais en tentant d’aller chercher mon boyau d’arrosage sous la bâtisse, j’ai respiré de la fumée toxique. Comme j’ai déjà eu des problèmes d’arythmie cardiaque, je ne me sentais pas très bien et j’ai dû être conduit à l’hôpital. Je suis revenu vers 3 h dans la nuit et de nombreux camions d’incendie s’affairaient encore à tenter de maîtriser les flammes», a d’abord expliqué Paul Labelle.
«Tout le monde, a-t-il ajouté, pensait que le feu était d’origine criminelle. L’enquête des pompiers a permis de refaire toutes les séquences de l’évènement. Ils sont formels. Il s’agit d’un trouble électrique causé par les calorifères qui se situent tout le long du mur arrière du bâtiment.»

L’Érablière Jean Labelle, c’est une cabane à sucre familiale qui existe depuis plus de 100 ans. En 1975, alors qu’elle servait encore uniquement pour la famille, la cabane avait été rasée par un premier incendie. Remise à neuf, elle a été agrandie pour devenir commerciale en 1978.
«Toute la fin de semaine, dit Paul Labelle, nous étions comme au salon funéraire. Plusieurs personnes sont venues m’encourager. La perte est plus en souvenirs. À chaque visiteur, ça rappelait toujours un évènement qui s’était passé ici au cours des trente dernières années. Je veux remercier mes compétiteurs qui ont déjà commencé à me dépanner pour mes clients qui avaient des réservations chez nous.»

Il termine ainsi: «C’est sûr que le montant des assurances ne couvre jamais la totalité des pertes, mais nous pensons déjà à la reconstruction, surtout que mon fils Marc-Antoine veut prendre la relève. Peut-être pas ce printemps; mais au suivant, on devrait se revoir pour un party d’ouverture.»