Cette nouvelle entité a comme mission de planifier, développer, soutenir et faire la promotion du transport collectif sur l’ensemble du territoire de la grande région métropolitaine de Montréal, ce qui inclut les couronnes nord et sud.
Or, la politique de financement élaborée par le comité de transition, qui implique pour plusieurs villes une hausse de la facture dans le domaine du transport sans ajout de services, a suscité maintes réactions au cours des dernières semaines.
Après Laval, Longueuil et la MRC de Thérèse-De Blainville, c’est au tour de la MRC de Deux-Montagnes de prendre position. Dans une résolution adoptée lors de l’assemblée tenue le 5 juillet, le conseil des maires demande à l’ARTM de «revoir le modèle de détermination des coûts du transport collectif de façon à assurer que les citoyens de la MRC n’aient pas à supporter un fardeau supplémentaire sans une desserte améliorée en transport collectif».
La CAQ interpelle le ministre des Transports
La Coalition Avenir Québec (CAQ) dénonce elle aussi la proposition de financement qui, estime-t-elle, est «injuste et inéquitable envers les utilisateurs en périphérie de Montréal».
«La réforme mise en place par le gouvernement libéral devait répondre adéquatement aux besoins et à la réalité des usagers des couronnes nord et sud, ainsi que ceux de Montréal. Or, c’est tout le contraire qui se produit. La CAQ n’abandonnera pas les familles du 450. Nous nous opposerons à toute politique de l’ARTM tant et aussi longtemps qu’elle n’assurera pas un partage équitable pour les municipalités de la grande région de Montréal», fait valoir le député de Deux-Montagnes et porte-parole de la CAQ en matière de transport, Benoit Charette.
Celui-ci a d’ailleurs invité, plus tôt cet été, le ministre Laurent Lessard à «mettre son poing sur la table» dans ce dossier et à garantir aux familles qu’elles ne subiront pas une hausse de leur compte de taxes pour le transport collectif.
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