Le salon de la mobilité durable est à nos portes. En effet, le 11&nbsp;juin prochain, les Mirabellois pourront profiter des installations du Centre culturel du Domaine-Vert Nord pour découvrir la mobilité électrique. C’est le seul événement du genre dans les Laurentides.



C’est une troisième édition qui est proposée aux citoyens de la ville. « C’est une première édition élargie, comme on peut dire. Mais on en a fait deux autres dans le passé avec nos partenaires », affirme Stéphane Michaud, président fondateur de Tourisme Mirabel.



Des technologies de toutes sortent seront sur place. Vélos à assistance électrique, voitures électriques, trottinettes électriques, véhicules tout-terrain et autres&nbsp;: plusieurs seront à l’essai. Démystifier le fonctionnement de l’électrification des transports sera possible aux citoyens qui passeront entre les kiosques. Des bornes électriques seront également parmi les choses à voir pendant le salon.



« On est associé avec des partenaires, comme l’Association des véhicules électriques du Québec(AVEQ), qui eux ont un réseau de bénévoles qui viennent avec des voitures. Donc il y a plusieurs véhicules à essayer », ajoute le président de Tourisme Mirabel.



<h2>Programmation variée</h2>



C’était le but premier du salon&nbsp;: se démarquer en laissant les visiteurs essayer des véhicules en tout genre pour qu’ils puissent se faire leur propre idée sur la route. De plus, ceux qui font essayer les autos électriques sont les propriétaires mêmes du véhicule.&nbsp;



« C’est vraiment un particulier qui a acheté un certain modèle et qui peut dire ce qui est bon ou moins bon », confirme M.&nbsp;Michaud, ajoutant que dans d’autres grands salons du genre, il s’agit de vendeurs qui montre leur produit, sans possibilité d’essai.



Des conférences seront également données lors de la journée. Elles traiteront à la fois des véhicules électriques, mais également du cyclisme électrique et de la mobilité dite durable.&nbsp;



Les activités du salon se passeront en majorité sous le chapiteau du centre culturel. Les citoyens intéressés sont invités de 9&nbsp;h à 17&nbsp;h.

Une famille de Sainte-Marthe-sur-le-Lac vit actuellement dans une maison qui s’enfonce dans le sol. Le type de sol présent mais également le type de revêtement cause ces problèmes selon la ville. La solution : faire poser des pieux qui soutiendront la structure et l’empêcheront de s’enfoncer davantage. 



Marie-Josée Massé a dû lancer un&nbsp;GoFundMe, vu l’ampleur qu’on prit les travaux sur sa maison. Des fissures sont présentes d’un côté à l’autre de la maison, dans les fondations comme dans les murs. Au total, 32&nbsp;pieux ont été placés dont au moins 4 à partir de l’intérieur de la résidence. Des colonnes ont été ajoutées pour aider à soutenir l’ensemble de l’habitation. Le sous-sol qui était fini et habitable n’est maintenant qu’un chantier.&nbsp;



« Nous dans ce qu’on s’imaginait, c’était de payer 60-80K $, comme d’autres maisons dans les environs, même si la maison est grande. Finalement, la soumission a monté à pas loin de 120&nbsp;k$ », affirme-t-elle. Au cours des travaux, des surprises sont venues ajouter des coûts ajustant la facture à 145&nbsp;k$.&nbsp;



Le positif dans ce malheur, c’est que la maison ne s’est pas séparée en deux, comme dans d’autres cas. Elle s’est seulement enfoncée dans le sol.



« Dehors, ça a très bien été. Mais à l’intérieur, ils ont eu de la misère. Le béton était plus épais qu’ils ne pensaient. Ils ne pouvaient pas mettre les pieux prévus. », explique Marie-Josée.



Ce ne sont pas les seuls problèmes de la famille. Marie-Josée a dû être opérée pour les tunnels carpiens. Sa guérison ne se fait cependant pas très bien. Elle ne peut donc plus travailler et assiste, du même coup, aux travaux autour de chez elle.&nbsp;



<h2>Une histoire rocambolesque</h2>



L’achat de la maison s’est fait il y a 2&nbsp;ans pour Marie-Josée Massé et sa famille. Tout allait bien. « Il n’y avait aucune fissure. Il n’y avait rien qui pouvait nous amener à croire qu’il y avait des problèmes de fondation », confirme la propriétaire de la maison.



À la fin de l’été, un bruit sourd s’est fait entendre dans la nuit. Au matin, des fissures étaient visibles dans la chambre principale. Quelques échanges avec l’ancien propriétaire ont mené à les réparer. Des téléphones ont été passés, mais sans résultat.&nbsp;



« De grosses compagnies, ça se déplace quand ça a des preuves qu’il y a de gros problèmes. Je me suis fait dire que si j’avais des problèmes de fondations, j’aurais de grosses fissures dans mes murs, des&nbsp;cracs&nbsp;d’un pouce de largeur », explique-t-elle, affirmant avoir été rassuré à cet instant.



Un an plus tard, suite à un été chaud et sec, tout le travail de réparation des murs s’est montré inefficace&nbsp;: toutes les fissures sont réapparues, les portes s’ouvraient difficilement et parfois ne se fermaient plus.



La finition du sous-sol a dû être démolie, tout comme une partie de la cour. Seule la piscine est actuellement utilisable. La maison est un chantier. Le contour du bâtiment a dû être creusé pour accéder aux fondations.&nbsp;



À notre passage, les travaux n’étaient pas finis dans le sous-sol et plusieurs trous étaient encore visibles. De larges fissures passaient d’un côté à l’autre de la maison. Des travaux pour remettre le sous-sol à niveau sont prévus, comme un dénivelé de 3&nbsp;pouces est visible. Le remblaiement était prévu ce mercredi 1er&nbsp;juin, après plusieurs semaines de travaux.



« On le sait qu’on aurait pu vivre pire, mais c’est quelque chose qu’on n’a pas choisi. On n’a pas le choix. On aurait eu des projets, mais on ne peut plus s’engager dans rien », se désole Marie-Josée Massé, ajoutant que l’ensemble du réaménagement extérieur et intérieur sera à refaire, ajoutant donc des coûts au projet.



La famille a demandé de l’aide à la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac. Elle s’est cependant butée à un mur, comme aucun programme n’est actuellement en place pour un cas comme le sien. Les seules subventions disponibles sont pour les citoyens victimes d’inondation.&nbsp;



<h2>La Ville réagit</h2>



Du côté de la Ville, une telle situation n’est pas isolée. Prêt d’une vingtaine de maisons ont eu ce genre de problèmes dans les dernières années. On explique le phénomène par la nature des sols qui sont majoritairement sablonneux et argileux, comme ailleurs dans la grande région métropolitaine.&nbsp;



Aucune aide n’est actuellement disponible, mais le maire dit y travailler pour le prochain budget. « Ce qu’on a l’intention de faire, c’est d’arriver avec un projet, au prochain budget, pour des maisons lézardées. On veut arriver avec un montant d’argent dédié », explique François Robillard, maire de Sainte-Marthe-sur-le-Lac.



Ce programme est encore en construction et peu de détails sont disponibles. Le maire assure cependant vouloir accommoder ceux qui ont vécu le problème récemment, comme dans le cas présent.&nbsp;



Des programmes gouvernementaux sont accessibles, mais le conseil est encore à évaluer leur pertinence dans le projet. Les montants ne pourront pas couvrir l’entièreté des travaux faits par les citoyens.&nbsp;



« Il ne faut pas s’attendre à être payé à 50&nbsp;% et plus. Ce ne sera pas des montants qui vont couvrir la majeure partie des travaux », affirme le maire Robillard.&nbsp;



La maire se dit malgré tout empathique des gens touchés par la situation. Il mentionne d’ailleurs faire tout son possible pour venir en aide aux citoyens.

Une maison s’enfonce et englobe des fonds considérables

Dans le but&nbsp;d’améliorer l’accès à une place subventionnée en services de garde éducatifs à l’enfance, la députée Mirabel, annonçait le 3 juin dernier&nbsp;la conversion de la garderie non subventionnée 77 en garderie subventionnée permettant ainsi aux parents de 77 enfants de bénéficier d’une place à contribution réduite en services de garde éducatif à l’enfance.&nbsp;



Cette garderie choisie est La petite école de St-Canut inc, à Mirabel.&nbsp;Seules les garderies non subventionnées ayant un permis depuis plus de cinq ans étaient admissibles à l’appel de projets ciblé. Les places converties sont dans les territoires de bureaux coordonnateurs de la garde en milieu familial où l’offre de places subventionnées est plus faible que la moyenne québécoise, soit sous un taux de 78&nbsp;% (donnée actualisée). Les conversions s’effectueront graduellement et ce dès maintenant.



« Aujourd’hui,&nbsp;on annonce de bonnes nouvelles pour les familles québécoises. Grâce à la conversion de places non subventionnées en places subventionnées, un plus grand nombre de parents auront droit à la contribution réduite (tarif fixe quotidien)&nbsp;» soutien Mathieu Lacombe, ministre de la Famille.



Celui-ci a lancé un appel de projet en 2020 pour convertir des garderies non subventionnées en garderies subventionnées afin d’améliorer l’équité en matière d’accès à une place subventionnée. L’octroi des places s’est effectué en deux phases successives. La première phase, dont les projets retenus ont été annoncés en août 2021, a permis de convertir 1 767 places dans 25 garderies. 



Dans le cadre de la deuxième phase de cet appel de projet, le ministre annonce aujourd’hui la conversion 1&nbsp;776 places supplémentaire dans 26 garderies et autant de territoires.&nbsp;



«&nbsp;En tant mère et grand-mère, je comprends très bien la difficulté à trouver une place à contribution réduite en service de garde éducatif pour leur enfant. L’annonce d’aujourd’hui me ravit puisque mes concitoyennes et concitoyens auront très bientôt accès à plus de ces places subventionnées ce qui va améliorer l’équité entre les parents et contribuer renforcer la qualité des services offerts aux tout-petits&nbsp;», affirme Sylvie D’Amours, député de Mirabel.



Ainsi, c’est un total de 3&nbsp;543 places, réparties sur 45 territoires, qui auront été converties grâce à ce premier appel de projet de conversion. Un bilan de cette étape sera réalisé afin d’identifier les conditions gagnantes à mettre en place pour favoriser, à l’avenir, la conversion d’un plus grand nombre de places non subventionnées. Le gouvernement affiche ainsi&nbsp;sa volonté claire de répondre aux besoins de toutes les familles québécoises.

Salon de la mobilité durable de Mirabel: Une première édition arrive à grand pas

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