Insecte originaire d’Asie, l’agrile du frêne est apparu au Canada en 2002. Depuis, sa prolifération ne cesse de prendre du terrain. Sa présence a été confirmée à Saint-Eustache l’été dernier grâce à l’installation de pièges à des endroits stratégiques. Il s’attaque à toutes les espèces de frênes et en cause la mort très rapidement, soit entre 1 et 3 ans. Ce sont ses larves qui tuent les frênes, celles-ci se nourrissant sous leur écorce, en formant des galeries en forme de «S».
«Un frêne peut sembler en santé, alors qu’il est atteint. Habituellement, lorsque les signes de dépérissements apparaissent, il est déjà trop tard pour le sauver. Il est donc capital d’agir rapidement pour assurer la pérennité du paysage de notre ville et de notre environnement », a déclaré le maire Pierre Charron, lors du dévoilement de ce plan d’action.
Plusieurs mesures seront déployées
Ainsi, plusieurs mesures seront déployées, parmi lesquelles le traitement de certains frênes sélectionnés par l’insecticide TreeAzin, sans danger pour l’environnement et la santé; l’abattage de frênes publics qui démontrent des signes de dépérissement; la gestion des résidus de frêne et sa valorisation; la plantation d’arbres en sous-étages; la formation d’employés municipaux; et l’élaboration d’outils de communication.
Par ailleurs, les frênes situés sur les terrains privés sont sous la responsabilité des propriétaires qui doivent prendre les mesures appropriées pour les protéger ou les abattre avant qu’ils ne deviennent dangereux.
«Tous les citoyens ont reçu, il y une dizaine de jours, un feuillet sur l’agrile du frêne, en même temps que leur bulletin Le Courrier des hirondelles. Je les invite à le consulter attentivement parce qu’ils y trouveront toutes les informations nécessaires à l’identification des frênes sur leur terrain. S’ils sont effectivement propriétaires d’un frêne, ils verront, en outre, les options qui s’offrent à eux», a précisé la conseillère municipale Isabelle Lefebvre.
Notons, enfin, qu’une section du site Web de la Ville de Saint-Eustache, à l’adresse [<a href="http://www.saint-eustache.ca/environnement">www.saint-eustache.ca/environnement</a>], est également dédiée à l’agrile du frêne, incluant des photos permettant de bien identifier les frênes, des références pour trouver des entrepreneurs qualifiés et des réponses aux questions les plus fréquemment posées.

Saint-Eustache: Un plan d’action pour contrer l’agrile du frêne

En effet, son projet consistait en la fabrication artisanale de chocolats de Pâques. Plusieurs étapes étaient nécessaires pour assurer la réussite de son projet. D’emblée, l’élève a dû prendre les commandes auprès des personnes intéressées, selon un éventail de choix et de moules très diversifié, pour ensuite confectionner les fameux chocolats. En plus de produire plus d’une centaine de suçons, Marie-Ève a donné vie à pas moins de 78 moules en chocolat de tailles et de formes variées. Par la suite, elle a procédé à la livraison des friandises tout en amassant les montants d’argent destinés à être remis à un organisme de son choix.
Pour une cause qui lui tient à cœur
Marie-Ève a décidé de choisir la cause qui lui tient à cœur, celle de la Fondation Opération enfant Soleil qui aide les enfants malades. Les valeurs prônées par cet organisme et sa vision sociale étaient autant d’éléments qui ont orienté le choix de cette élève généreuse. Marie-Ève est fière d’avoir été l’instigatrice et le maitre d’œuvre d’un projet qui a permis de remettre un chèque de 570 $ à l’organisme Opération enfant Soleil. Ce que Marie-Ève retient de cette aventure est l’importance de faire de bonnes actions pour notre société, de faire le don de soi. Elle avait également d’autres objectifs dont l’un était de laisser sa trace en 5e secondaire. Mais au-delà du projet, elle a développé sa confiance en soi, son esprit d’initiative et ses compétences d’autogestion. Comme l’exprime Marie-Ève, «Cette expérience n’aurait pu se réaliser sans l’aide de nombreuses personnes qui me sont chères, notamment, ma mère, Johanne Pelchat, et mon père, Sylvain Lavoie.»

Une élève de la PDM se distingue dans un projet

C’est au Centre d&#8217;art La petite église, à Saint-Eustache, que se tiendra, à compter de 16 h, le cocktail dinatoire organisé pour marquer ce 30e anniversaire. La conférencière et historienne de l’art Maryse Chevrette viendra à ce moment entretenir les invités sur l’intégration de l’arbre dans l’art à travers des œuvres qu’elle présentera.
«Nous voulions présenter une conférence différente de celles que nous avons déjà présentées et je trouvais que c’était un beau clin d’œil que d’aborder l’horticulture et l’écologie à travers des œuvres d’art», a expliqué, en point de presse, l’actuelle présidente de la SHE2M, Lucie Filion.
Un organisme est né
C’est officiellement le 13 avril 1986 que la Société d&#8217;écologie et d&#8217;horticulture de Deux-Montagnes a vu le jour. L’organisme, qui a changé de nom en cours de route et qui est devenu la SHE2M, avait pour objectif de faciliter le partage des idées, des ressources et des expériences entre les jardiniers amateurs et les plus expérimentés.
Avec près de 200 membres à son actif aujourd’hui, la SHE2M poursuit sa mission d’améliorer les connaissances des citoyens en matière d’écologie et d’horticulture, notamment par le truchement de conférences mensuelles, de sorties organisées et de visites commentées des jardins de leurs membres.
Thérèse Romer, la fondatrice
À la tête du premier conseil d’administration se trouvait alors la fondatrice de la SHE2M, Thérèse Romer, épouse de l’ex-député de Deux-Montagnes, Pierre de Bellefeuille, décédé l’automne dernier. Très intéressée par la préservation du patrimoine, Thérèse Romer a aussi été l’une des fondatrices des Amis et propriétaires des maisons anciennes du Québec (APMAQ). Elle a également été à l’origine de l’aménagement des luxuriants jardins de la maison Chénier-Sauvé, à Saint-Eustache.
Après six ans à la tête de la SHE2M, Thérèse Romer a laissé sa place à une autre passionnée de l’horticulture, Jeannine Cadotte. «Mme Cadotte était une enseignante. Elle est restée à la barre de la SHE2M pendant près de 13 ans», de rappeler Lucie Filion.
La dernière et non la moindre à être honorée lors du 30e anniversaire sera la présidente Patricia Gagnon qui a terminé son mandat en mai 2015 pour passer le flambeau à Lucie Filion. Patricia Gagnon, qui est également présidente de l’antenne universitaire du troisième âge de l’université de Sherbrooke Couronne-Nord, a consacré 11 ans de sa vie au bon fonctionnement de la SHE2M.
Voyage en Montérégie le 16 juillet 
Lucie Filion a aussi spécifié que les membres de la SHE2DM auront la chance de visiter, le 16 juillet prochain, deux jardins en Montérégie lors d’un voyage organisé. Les participants découvriront le Jardin Daniel A Séguin, à Saint-Hyacinthe, et le Jardin des Curiosités, situé en bordure de la rivière Richelieu, à Saint-Ours.
Pour obtenir plus d’informations sur la célébration du 30e anniversaire de la SHE2M et sur les activités de l’organisme, il est possible de consulter le [<a href="http://she2m.fsheq.org">http://she2m.fsheq.org</a>] ou de visiter la page Facebook de l’organisme, à l’adresse [<a href="http://www.facebook.com/seh2m">www.facebook.com/seh2m</a>].

Société d’horticulture et d’écologie: hommage aux trois présidentes