«Par son silence sur les faits reprochés, à savoir la vente virtuelle de la gare au Manoir Grand-Moulin, un surplus virtuel de 450 000 $ qui est en réalité un déficit de 750 000 $, le maire Lauzon m’a donné raison. Pour ce qui est de l’acheteur, il ne s’est jamais désisté et il est toujours intéressé», a-t-il signifié. En ce qui concerne les allégations envers sa conjointe, M. Landry se montre catégorique. «Je ne m’abaisserai pas à attaquer le maire Lauzon sur sa vie privée. Je vais m’en tenir à un débat d’idées et de valeurs sur l’arène publique dans le cadre d’un discours loyal et raisonnable», a-t-il tranché.
Un plan vert responsable
Revenant au cœur de son point de presse, M. Landry a ensuite fait état du plan de son parti en matière d’environnement. «Dès 2010, l’administration Landry dotera la Ville de Deux-Montagnes d’un véritable plan vert. Un plan qui interviendra en matière de gestion de l’eau, de l’énergie, de l’air, des sols, des matières résiduelles, des neiges usées, de la nuisance du bruit et particulièrement au niveau de la gestion du patrimoine forestier et des espaces verts», a-t-il déclaré. Plus en détail, M. Landry propose un resserrement de la réglementation entourant l’abattage des arbres, l’implantation d’un programme d’achat de véhicules moins énergivores, des véhicules hybrides et de type Zenn ou Nemo, propulsés entièrement à l’électricité, l’implantation à plusieurs endroits, notamment sur les lampadaires de rues et les édifices municipaux, d’un nouveau système de lumières leeds qui permettra, selon lui, une réduction de consommation jusqu’à 65 % du coût actuel et enfin, la maximisation des circuits de train et d’autobus. «Aussi, nous trouverons une solution plus équitable pour les stationnements aux abords de la gare pour les citoyennes et citoyens de notre ville», a-t-il ajouté. La mise sur pied d’un système de vignette serait à ce stade-ci envisagée.
Sans pouvoir chiffrer ses engagements, M. Landry estime à quelque 16 000 $ le coût d’acquisition d’un camion Nemo. «Il s’agit ici simplement de remplacer les véhicules au fur et à mesure qu’ils deviennent trop vieux», explique-t-il. Quant au remplacement des lumières, M. Landry souligne qu’il existe plusieurs possibilités de subventions, tant avec Hydro-Québec qu’avec les gouvernements provincial et fédéral. Des subventions qui pourraient même atteindre les deux tiers des coûts de remplacement. «Sans compter que si on évalue ce projet sur plusieurs années, le coût initial devient vraiment minime», a-t-il conclu.
Plus de détails sur le site Web de l’équipe Landry, au [www.robertlandry.ca].