logo journal leveil
icon journal
REM: une entente est conclue entre Deux-Montagnes et CDPQ Infra

Denis Martin, maire de Deux-Montagnes, et Louis Trudel, directeur immobilier pour CDPQ Infra, ont scellé une dernière fois cette entente par une poignée de main. (Photo Benoît Bilodeau)

REM: une entente est conclue entre Deux-Montagnes et CDPQ Infra

Publié le 25/04/2017

Plutôt que de construire des ponts routiers au-dessus des rues Henri-Dunant et le boulevard Deux-Montagnes, afin d’éliminer les passages à niveau à ces deux endroits, CDPQ Infra, maître d’œuvre du projet de Réseau électrique métropolitain (REM), a finalement décidé de surélever la voie ferroviaire grâce à un talus végétalisé, ce qui permettra une circulation automobile continue.

Une entente en ce sens a été conclue entre la filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) et la Ville de Deux-Montagnes, et celle-ci a officiellement été dévoilée jeudi soir dernier, un peu avant le début de la séance des membres du conseil municipal deux-montagnais.

L’entente

L’entente permet, dans un premier temps, de maintenir un accès est-ouest sur la rue Henri-Dunant, et d’éviter, aux automobilistes, piétons et cyclistes, des détours pour se rendre d’un secteur à l’autre. Dans la première version de son projet, CDPQ Infra avait choisi de couper cet accès. Puis, devant l’opposition de la Ville de Deux-Montagnes face à un tel scénario, CDPQ Infra jonglait avec l’idée d’aménager un pont routier sur la rue Henri-Dunant, après avoir abandonné un tel scénario sur la rue Guy.

Aussi, l’entente conclue entre les deux parties évitera, a fait savoir le maire Denis Martin, la relocalisation (ou l’expropriation en cas de mésentente) des propriétaires et locataires de 12 propriétés sur le boulevard Deux-Montagnes et de 12 autres propriétés sur la rue Henri-Dunant. Une quarantaine de familles, au total, auraient alors été contraintes de déménager ailleurs.

Toutefois, l’option de surélever la voie ferroviaire à la hauteur du boulevard du Lac n’a pu être retenue, compte tenu de la proximité de la rivière des Mille Îles et du lac des Deux Montagnes qui ne permet pas un tel type d’aménagement.

Une solution «gagnant-gagnant»

«À travers nos démarches, nous avons toujours cherché à minimiser les impacts du projet sur le territoire de Deux-Montagnes. Nous avons rencontré plusieurs citoyens concernés et nous avons été guidés par le souci particulier de limiter le nombre de propriétés compactées par le projet du REM. L’idée de surélever la voie ferroviaire a été analysée par les experts de CDPQ Infra, et leurs analyses, reçues il y a quelques jours, se sont avérées concluantes. Nous avons convenu avec les représentants de CDPQ Infra que cette variante constitue la meilleure solution technique pour intégrer le projet du REM sur le territoire de notre ville, car elle évite de devoir acquérir plusieurs propriétés touchant plusieurs familles», s’est félicité le maire Denis Martin, accompagné, pour l’occasion, de Louis Trudel, directeur immobilier pour CDPQ Infra.

Toujours selon M. Martin, la solution retenue, au final, en est une «gagnant-gagnant», et il a tenu, enfin, à remercier les responsables de CDPQ Infra pour leur «ouverture d’esprit».