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Redécoupage du territoire scolaire: Mirabel opte pour le statu quo

L’actuel territoire de la CSSMI n’englobe pas l’ensemble de la ville de Mirabel.

Redécoupage du territoire scolaire: Mirabel opte pour le statu quo

Publié le 17/01/2015

La Ville de Mirabel refuse de voir la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles (CSSMI) régner sur l’ensemble de son territoire, à la suite du redécoupage proposé par Québec, tel que prévu dans le Plan de restructuration du ministre Yves Bolduc.

C’est que le repartage des écoles entre CSSMI et la Commission scolaire de la Rivière-du-Nord (CSRDN) est loin de plaire aux parents mirabellois, surtout à ceux des secteurs de Saint-Canut, Saint-Janvier Mirabel-en-Haut, qui se trouvent beaucoup plus proches de Saint-Jérôme et se montrent satisfaits d’être desservis par la CSRDN.

Plus d’une centaine de parents concernés se sont, en effet, présentés, le 12 janvier dernier, à la séance du conseil municipal de Mirabel pour manifester leur mécontentement devant les conseillers et le maire Jean Bouchard.

Lorsque le ministre de l’Éducation, Yves Bolduc, a dit souhaiter réduire le nombre de commissions scolaires de 72 à 46, il a été vite question de redécouper les territoires desservis par la CSSMI et la CSRDN. L’administration Bouchard avait alors tenté de mesurer l’impact sur son territoire de 477 kilomètres carrés. «Nous avions déjà rencontré les représentants des deux commissions scolaires et nous en étions à l’étape de la réflexion», a laissé savoir le maire Bouchard, mercredi, par voie de communiqué.

Lundi soir, il a été question des répercussions sur la réorganisation du transport pour une distance qui pourrait être au double de l’actuel trajet et de l’impact dans la vie quotidienne de certains élèves qui devraient ainsi fréquenter une école davantage éloignée de la résidence familiale.

Certains parents ont aussi soulevé l’impact négatif d’un éventuel déracinement pour un enfant inscrit à un programme spécialisé et qui se verrait soudainement forcé de changer d’école, a fait remarquer Bernard Poulin, le directeur du Service des communications de la Ville de Mirabel. 

L’argumentation des parents a finalement fait pencher la balance en faveur du maintien du statu quo parmi les conseillers municipaux et chez le maire Jean Bouchard. «Devant les nombreux témoignages et commentaires formulés, lundi dernier, et après avoir soupesé le pour et le contre de la proposition du gouvernement du Québec en matière de desserte par une seule et même commission scolaire, et aussi en tenant compte de l’étendue du territoire mirabellois et des clientèles à desservir, nous avons opté unanimement pour le statu quo», a déclaré le maire Bouchard.

Dans un communiqué envoyé le 5 janvier dernier, le président de la CSRDN, Jean-Pierre Joubert, s’était nettement montré en défaveur de ce redécoupage, qui toucherait pas moins de 2 500 écoliers de niveau primaire et 1 500 élèves au secondaire.