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« On a passé une période sombre au Québec avec la pandémie, pour s’apercevoir que l’exercice c’est fort important pour l’être humain », affirme M. Michael Leduc, autant sur la condition physique que cognitive.

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Photo Stéphanie Prévost Les représentants de chacune des villes sélectionnées étaient présents et fiers du projet qui arrive sur leur territoire.

Prêt d’équipements de plein air: Dans cinq centrales près de chez vous

Publié le 21/03/2024

Le 29 février dernier, Loisir Laurentides tenait une conférence de presse pour une grande annonce. De nouvelles centrales de prêt d’équipements verront le jour un peu partout sur le territoire. Le nom à retenir : Circonflexe, prêt-pour-bouger.

Circonflexe, c’est 2,5 M$ sur 5 ans. L’argent ayant été débloqué dans les derniers mois, il reste maintenant 3 ans pour mettre le projet en branle. « C’est un projet provincial qui est coordonné par le réseau des unités régionales de loisir et de sport (URLS) en collaboration avec chacune des URLS des régions », souligne Élaine Lauzon, directrice générale de Loisir Laurentides. En tout, c’est 40 M$ qui seront dépensés à travers la province.

Deux projets pilotes de centrale de prêt d’équipements avaient été mis en place, soit au parc du Domaine vert à Mirabel et au Parc de la montagne du diable à Ferme-Neuve. Avec leur succès, il est maintenant possible d’en ouvrir davantage.

Contrairement à d’autres régions du Québec qui ont elles-mêmes choisi l’emplacement des centrales, Loisir Laurentides a voulu travailler avec les villes et organismes locaux. Une concertation et un sondage ont donc été envoyés pour confirmer l’intérêt de chacun. « On a eu 36 organismes, parcs ou municipalités qui ont indiqué leur désir d’accueillir une centrale », affirme la directrice générale de Loisir Laurentides.

Une dizaine de villes ont été sélectionnées parmi les candidatures, dont Blainville, Boisbriand, Rosemère, Sainte-Thérèse et Mirabel. Les cinq autres villes se situent dans les Hautes-Laurentides.

« Celles-ci, accompagnées par loisir Laurentides et encadrées par un comité de travail personnalisé, décideront au cours de la prochaine année du meilleur emplacement sur leur territoire pour leur centrale », souligne M. Michael Leduc, président de Loisir Laurentides, ajoutant que le choix du matériel fera également partie des discussions. Il souligne par le fait même la synergie que Loisir Laurentides veut créée entre ses centrales afin de permettre une plus grande variété d’équipements disponibles sur l’ensemble du territoire.

« Il y a des centrales qui vont être emmenées également à développer au niveau des rivières. C’est une priorité dans la région de donner accès aux cours d’eau », soutient Sébastien Haineault, agent de développement chez Loisir Laurentides.

Sur tout le territoire, seules les MRC de Deux-Montagnes et de la Rivière-du-Nord n’ont aucun projet. « Malheureusement, aucune ville dans ces MRC n’a manifesté d’intérêt pour le moment », ajoute M. Haineault.

Qu’est-ce que cela signifie pour la région ?

Mirabel aura la chance de pouvoir développer une nouvelle centrale, elle qui avait eu droit au projet pilote il y a quelques années. Il n’y a actuellement pas de mention exacte de ce qui va être fait, mais Émilie Derganc, conseillère dans le secteur de St-Augustin voit d’un bon œil une telle annonce pour sa ville. « Ça fait partie de mon créneau en tant que kinésiologue de mettre les sports et les loisirs de l’avant », souligne-t-elle, rappelant l’aspect financier que peut représenter la location d’équipements pour une famille.

Quatre villes de la MRC Thérèse-De Blainville ont été sélectionnées. Pour le Préfet de la région, présent lors de l’annonce, la surprise était encore présente et les discussions avec les autres maires n’auront lieu qu’au cours du prochain mois. « Il va falloir qu’on s’attarde à choisir des éléments qui vont être complémentaires les uns aux autres », souligne M. Eric Westram, également maire de Rosemère.

En plus de ces candidates pour les centrales fixes, Lorraine fait partie des villes qui auront du soutien pour l’accès aux cours d’eau. « Elle avait déjà entamé un projet », confirme Mme Lauzon. Celle-ci n’est cependant pas nommée dans les projets à venir comme le tout est déjà en marche.

Qu’est-ce que Circonflexe ?

N’importe qui voulant louer de l’équipement pour une activité extérieure pourra le faire, sans contrainte et gratuitement. « Circonflexe rend disponible aux citoyens l’ensemble des centrales en développement au Québec », a annoncé Mme Lauzon. Ainsi, peu importe le lieu de résidence, la population pourra emprunter les éléments disponibles dans les différents parcs et espaces extérieurs qui seront désignés. Il sera simplement important de remettre le matériel là où il a été pris pour garder l’inventaire.

« Dès le départ, l’Association régionale de loisirs pour personnes handicapées des Laurentides (ARLPH) s’est jointe au projet pour rendre de l’équipement adapté disponible », souligne Élaine Lauzon. Une dame de la région a d’ailleurs envoyé un message à Loisir Laurentides pour remercier l’équipe. « Son fils autiste a pu jouer avec de l’équipement adapté auquel elle n’avait pas accès autrement. C’était une première pour lui et il pouvait surtout faire comme les autres enfants », raconte-t-elle.

D’autres projets sont également à l’étude pour les prochaines années. Il n’est pas exclu non plus de pouvoir joindre des projets déjà en place dans la région. « Il faut travailler tout le monde ensemble et c’est ce qui va donner la clé du succès », conclut le président de Loisir Laurentides.

Une plateforme sera également disponible prochainement afin de renseigner la population sur la disponibilité du matériel.