S’il est élu pour un nouveau mandat, le 5 novembre, le maire sortant d’Oka, Pascal Quevillon, compte adopter un plan et présenter un calendrier de mise à niveau des voies asphaltées sur l’ensemble du territoire, incluant le secteur agricole. 
«Étant donné que nos voies asphaltées sont en piètre état malgré les investissements importants des dernières années, je tiens, avec mon équipe, à rendre nos routes plus carrossables, et ce, autant pour les citoyens que pour les visiteurs et les touristes qui les utilisent» , a mentionné M. Quevillon, avant d’ajouter que, en ce sens, une demande a déjà été acheminée au ministère des Transports, afin que celui-ci répare la portion de la route 344 qui traverse Oka, soit entre le 345, rue St-Michel (Club de golf d’Oka) et la limite de Saint-Joseph-du-Lac. «Nous espérons une réponse positive pour 2018» , de dire M. Quevillon. 
<h3>Mise à niveau des infrastructures </h3>
Au nombre de ses engagements, Pascal Quevillon souhaite également mettre à niveau les infrastructures de la Municipalité qui, dit-il, «n’ont pas reçu les mises à niveau nécessaires au courant des dernières années et montrent des signes de détérioration importante» . 
«Nos bâtiments municipaux, nos trottoirs et nos fossés ont besoin de réfections importantes. Le maintien en bon état de nos acquis fera de nous une municipalité plus solide et plus efficace avec des mesures mises en place et une vision efficace à long terme» , a-t-il conclu.

Pascal Quevillon veut améliorer l’état de certaines voies asphaltées

L’actuelle conseillère municipale indépendante du district de la Seigneurie tentera d’obtenir la confiance des électeurs pour une troisième fois, cette fois à la mairie. En l’an 2000, elle avait été élue dans le district de la Seigneurie sous la bannière d’Option Saint-Eustache, alors dirigée par l’ex-maire Claude Carignan, aujourd’hui sénateur à Ottawa. Au scrutin de 2013, elle était réélue pour un deuxième mandat dans ce même district, à titre d’indépendante.
«En 2013, j’avais été sollicitée pour me présenter à la mairie, mais je n’étais pas prête. Je suis ma plus sévère patronne. Avant de déposer ma candidature, je voulais être totalement assurée de pouvoir être digne du mandat que les citoyens me livreraient. Après avoir navigué quatre ans de plus en tant que conseillère indépendante, je me sens aujourd’hui totalement prête à gérer le budget de la Ville» , a fait savoir, avec confiance, celle-ci, immédiatement après avoir officiellement déposé son bulletin de mise en candidature.
<h3>Demeurer à l’écoute des citoyens</h3>
Par ailleurs, pour la candidate à la mairie, il est important pour les élus municipaux de demeurer à l’écoute des citoyens et rétablir leur confiance envers l’administration municipale.
«Nous sommes le palier de décision le plus proche des citoyens. Je ne veux pas que Saint-Eustache augmente sa densité et sa quantité de citoyens, mais plutôt la qualité de vie de ceux-ci. Nous tenterons de favoriser l’engagement des citoyens dans la planification des projets et dans les processus décisionnels. Pour ce faire, dès notre arrivée en poste, nous diffuserons les séances du conseil publique en ligne et mettrons à leur disposition un portail Web avec applications pour avoir accès aux élus et à l’administration plus librement» , d’indiquer celle-ci qui dit vouloir aussi favoriser la participation citoyenne au sein des comités existants.
Également, la candidate à la mairie et son équipe ont l’intention, s’ils sont élus, de réviser chaque poste budgétaire et préciser les objectifs de chaque département. «Nous déciderons d’un budget à préconiser en fonction de la capacité de payer des citoyens et nous fixerons nous-mêmes le taux de taxation, pas les départements. Actuellement, il y a trop d’automatismes qui partent des demandes des départements, quand ça devrait être le contraire. Les élus devraient fixer les objectifs auxquels les départements devraient s’arrimer. Les élus décident et les cadres dirigent, non l’inverse» , d’affirmer celle-ci.

Julie Desmarais croit que les Eustachois sont prêts à élire une mairesse

(C. A.) — Le Service de police de la Ville de Saint-Eustache a procédé, le 3 octobre, à deux perquisitions sur son territoire, en lien avec la vente de stupéfiants. Deux appartements d’un immeuble de la rue Louise ont été visés. 
C’est à la suite d’informations reçues de citoyens que l’enquête a débuté. Elle a connu son dénouement lorsque les policiers se sont présentés au 270, rue Louise, aux appartements 18 et 21, en fin d’avant-midi, mardi. 
Sur les lieux, les policiers ont procédé à l’arrestation de quatre personnes, soit deux hommes et une femme dans la trentaine ainsi qu’une dame dans la soixantaine. Ceux-ci étaient connus pour des antécédents en semblable matière. 
Deux de ces personnes ont été relâchées avec une promesse à comparaître et deux autres ont été détenues sous des accusations de possession simple de stupéfiants, possession dans le but d’en faire le trafic, complot, en plus d’avoir à faire face à plusieurs mandats d’emprisonnement. Elles ont comparu au palais de justice de Saint-Jérôme, le 4 octobre. 
La vente des stupéfiants était destinée à une clientèle locale. 
L’inventaire de ce que les policiers ont saisi sur place est impressionnant. Ils y ont en effet trouvé 98 comprimés d’hydromorphine, 115 comprimés de méthamphétamine, 81 grammes de cannabis, 43 grammes de crack, 3,7 grammes de cocaïne et 4 530 $ en argent canadien. 
Les policiers de Saint-Eustache tiennent à rappeler à la population que la lutte aux stupéfiants demeure toujours une priorité et que des informations concernant ce genre de criminalité peuvent être transmises au 450 974-5300 ou la ligne ÉCHEC AU CRIME 1 800 711-1800. Toute information sera traitée de façon complètement confidentielle.