logo journal leveil
icon journal
<strong>Michel Goyer réagit aux allégations faites à son égard</strong>

Michel Goyer, directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie Saint-Eustache / Deux-Montagnes / Sainte-Marthe-sur-le-Lac.

Michel Goyer réagit aux allégations faites à son égard

Publié le 23/08/2012

Le directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie Saint-Eustache / Deux-Montagnes / Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Michel Goyer a tenu à réagir face aux allégations de financement illégal faites à son égard, il y a quelques jours. «Je réfute catégoriquement ces allégations», a-t-il déclaré.

Rapportées dans le cadre d’un reportage de Radio-Canada, diffusé en début de semaine, les allégations en question mentionnent que le maire de Laval, Gilles Vaillancourt, aurait donné 10 000 $ comptant à un ex-collecteur de fonds du Parti québécois, Claude Vallée, durant la campagne électorale provinciale de 1994. Or, selon la déclaration écrite par M. Vallée à l’escouade Marteau, à l’été 2011, cet argent aurait ensuite été remis à Michel Goyer, alors organisateur péquiste pour le candidat David Cliche dans la circonscription de Vimont, à Laval, ce qui M. Goyer nie avec vigueur.

«Tout ceci est blessant. Je n’ai même jamais rencontré M. Vallée en 1994», se défend M. Goyer. Ce dernier reconnaît avoir été interrogé par l’escouade Marteau à l’été 2011, «à cause de l’histoire de Serge Ménard», au même titre que tous les organisateurs, candidats et députés péquistes de cette époque. Mais jamais, martèle-t-il, n’a-t-il reçu de l’argent de M. Vallée. «L’intégrité et l’honnêteté font partie de mes valeurs. Je suis blessé par cette histoire inventée qui remonte à 18 ans», déplore-t-il. Même son de cloche du côté de l’ex-député et ex-ministre David Cliche qui a aussitôt fait savoir, par voie de communiqué, qu’il «réfute catégoriquement» les allégations.

Rappelons que ce ne serait pas la seule fois que le maire de Laval aurait offert de l’argent comptant dans des enveloppes lors d’une élection provinciale. En novembre 2010, le député libéral Vincent Auclair et l’ex-ministre péquiste Serge Ménard ont aussi dénoncé Gilles Vaillancourt, qui leur aurait offert des milliers de dollars. Des allégations à ce jour réfutées par le maire de Laval.

Appui du conseil d’administration

Par ailleurs, la présidente du conseil d’administration de la Chambre de commerce et d’industrie Saint-Eustache / Deux-Montagnes / Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Marie-France Bélisle, a pour sa part réitéré sa confiance et son appui envers Michel Goyer. «M. Goyer est venu me rencontrer pour m’aviser du reportage de Radio-Canada. Il m’a juré qu’il n’avait pas fait de transport d’argent. Je le crois et je l’appuie», a-t-elle indiqué lors d’une entrevue téléphonique. Mme Bélisle ajoute également avoir à son tour obtenu l’appui de tous les membres de son conseil d’administration.