Sous le thème La noirceur tombe sur le Québec, la manifestation a réuni le Conseil central des Laurentides (CSN) et ses partenaires syndicaux (FTQ, SFPQ, CSQ et APTS), des groupes communautaires, des enseignants et des étudiants. Le message des manifestants au premier ministre Philippe Couillard était sans équivoque: «C’est assez!»
«Personne n’est épargné par les mesures d’austérité. Notre gouvernement coupe en santé, en éducation, dans l’aide aux plus démunis, dans la culture et dans le développement local. On est ici aujourd’hui pour dire à M. Couillard que ses mesures d’austérité, on n’en veut pas dans nos régions, on n’en veut pas dans les Laurentides», a lancé la présidente du Conseil central des Laurentides, Louise Jetté.
D’avis que les manifestations demeurent l’ultime moyen de se faire voir et entendre, Mme Jetté croit que le message commence à passer. «Ça commence à les déranger», a‑t‑elle opiné.
Selon elle, le dépôt du prochain budget du gouvernement, attendu sous peu, constituera un autre moment fort pour la population de manifester son mécontentement et son désaccord.
Association étudiante
Plusieurs membres de l’Association des étudiants du Collège Lionel-Groulx (AGEECLG) ont aussi participé à la marche, notamment Laurence Roy-Côté qui a indiqué qu’une pétition contre les mesures d’austérité circulait présentement au cégep et avait, à ce jour, été signée par quelque 800 étudiants. Porte-parole de l’AGEECLG, Mme Roy-Côté a laissé entendre que les membres auront à se prononcer dès la prochaine assemblée générale, prévue le 18 mars, quant à la suite des choses. «Selon nous, la grève demeure un moyen super efficace de protester contre les mesures d’austérité. C’est ce qu’on va proposer à nos membres», a‑t‑elle fait savoir.