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Lucie Leblanc veut régler la problématique du transport

(Photo Michel Chartrand) – «Un train accessible, une autoroute qui fait du chemin et un rond-point fluide», c’est ce que la candidate adéquiste Lucie Leblanc veut pour les électeurs.

Lucie Leblanc veut régler la problématique du transport

Publié le 22/11/2008

La députée sortante de la circonscription électorale de Deux-Montagnes, Lucie Leblanc, entend faire du transport un dossier sur lequel agira le prochain gouvernement. Des investissements à la ligne de train de banlieue Montréal–Deux-Montagnes et le parachèvement de l’autoroute 13 doivent se concrétiser, selon elle.

La candidate pour l’Action démocratique du Québec (ADQ) rappelle que le train attire environ 40 000 usagers par jour. «De tous les usagers du réseau de trains de banlieue, 52 % utilisent celui de Deux-Montagnes», souligne-t-elle.

Mme Leblanc déplore que le projet d’un débarcadère et d’un stationnement incitatif de 1 300 places à Saint-Eustache dorme sur les tablettes du ministère des Transports. «Ça fait plus de quatre ans que ce projet fait partie des plans triennaux d’immobilisations de l’Agence métropolitaine de transport. Il manque juste la signature de la ministre pour que ce projet de quelque 6,5 millions de dollars voie le jour», fait-elle savoir.

Son attaché de presse, Jacques Hébert, signale que c’est bien peu comparativement aux 83 millions de dollars que coûtent les élections.

L’engorgement du réseau routier est un autre dossier préoccupant pour celle qui était la porte-parole adéquiste en transport. Le boulevard Arthur-Sauvé au nord de l’autoroute 640 est particulièrement engorgé, et ce, à toute heure du jour. Le réaménagement du rond-point à cette hauteur, avec une sortie supplémentaire vers la rue Saint-Eustache, devient «urgent».
«Le parachèvement de l’autoroute 13 pourrait alléger la circulation de la 148 compte tenu de ceux qui l’empruntent pour accéder à Mirabel», estime-t-elle.

Le projet du prolongement de l’autoroute 13 aurait pu se réaliser rapidement, selon elle, si ça n’avait été des élections.
«Avec le nouveau programme Chantier Canada, le gouvernement fédéral a réservé une somme de 4 milliards de dollars pour le Québec, explique M. Hébert. Le prolongement de la 13 n’équivaut qu’à 2,5 % de ce montant, soit 100 millions de dollars. Avec les élections, il n’est pas possible pour la province de signer le protocole d’entente avant Noël, ce qui aurait permis le début des travaux au cours de l’été. Le tout est au moins reporté un an plus tard.»

La candidate Leblanc précise, à la suite d’une question, que son collègue, candidat dans Mirabel, François Desrochers, a été mal interprété quant à ses propos sur le projet du parachèvement de la 13. «C’est une priorité pour lui aussi. Mais, à peu de coût et de manière rapide, c’est le train de banlieue à Mirabel qui est le plus important», soutient Mme Leblanc. Le coût pour ce projet est évalué à 10 millions de dollars.

Elle veut «un train accessible, une autoroute qui fait du chemin et un rond-point fluide». «Ce sont des dossiers que je vais continuer de mener», assure-t-elle.

Pour susciter l’intérêt des électeurs – 37 % de ceux-ci songent à ne pas aller voter, selon un sondage Léger Marketing-Le Devoir – l’équipe de Mme Leblanc met en ligne divers sites Web. Dans ce cas-ci, les électeurs sont invités à visiter le www.manquedeplaces.com.

L’ADQ devrait présenter ses engagements en transport au cours des prochains jours. Une annonce «surprenante» pour la «plus belle» circonscription électorale devrait être présentée, selon l’attaché de presse.