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Lucie Leblanc amorce sa campagne sous le signe du respect

(Photo Michel Chartrand) – À l’aube de sa deuxième campagne électorale sous la bannière adéquiste, Lucie Leblanc s’engage à ce qu’elle-ci porte essentiellement sur le respect.

Lucie Leblanc amorce sa campagne sous le signe du respect

Publié le 08/11/2008

Les élections n’étaient pas officiellement déclenchées que la députée sortante de Deux-Montagnes, Lucie Leblanc, confirmait sa candidature. «Et par opposition à ce que les libéraux nous ont habitué, je veux que ma campagne porte essentiellement sur le respect», a-t-elle prévenu d’entrée de jeu. Respect du citoyen, respect de son intelligence et respect de son environnement.

«Le simple déclenchement de cette campagne électorale au lendemain de l’élection fédérale est la toute dernière marque de manque de respect du premier ministre à l’égard de la population du Québec. Dans une crise financière sans précédent et à l’aube de la période des fêtes, tout ce que la Parti libéral a trouvé à offrir aux gens est une campagne électorale inutile, coûteuse et paralysante pour le Québec», a-t-elle déploré, ajoutant que le respect commande aussi qu’un député termine son mandat.
«Depuis les dernières élections, sept députés – quatre libéraux et trois péquistes – ont quitté leur fonction. Et à chaque fois, les contribuables doivent payer 500 000 $ pour la tenue d’une élection partielle», a-t-elle insisté. Quant aux deux députés adéquistes récemment devenus libéraux, Mme Leblanc qualifie leur geste de purement opportuniste. «Depuis la dernière élection que Jean Charest nous ridiculise. Ça ne l’a pas empêché de frapper à notre porte depuis des semaines. Reste que malgré le maraudage des libéraux et des péquistes, 39 députés demeurent sous la bannière adéquiste», a-t-elle fait remarquer.

Un habile manipulateur

Revenant à la charge contre ce déclenchement précipité, estime-t-elle, des élections, Mme Leblanc croit que le vrai Jean Charest vient de refaire surface. «En tant que gouvernement minoritaire, Jean Charest aurait dû comprendre le message de la population et qu’il était en garde en vue. Plutôt que de collaborer avec l’opposition, il préfère gaspiller 83 millions de dollars et fermer le parlement pour cinq mois (de novembre 2008 à mars 2009, au moment de la prochaine rentrée parlementaire). C’est un habile manipulateur», a-t-elle martelé, reprochant au gouvernement libéral le gaspillage de fonds publics qui le caractérise.
«Encore la semaine dernière, le ministre de la Santé ne savait toujours pas si on devait démolir pour construire un nouveau CHUM ou restaurer la bâtisse existante. Combien de millions à ce jour ont été dépensés dans ce dossier? Et l’agrandissement de l’Hôpital de Saint-Eustache? Est-ce qu’on va se traîner les pieds encore longtemps? On a dépensé des millions et des millions de dollars dans ce dossier et pourtant, au moment où on se parle, il y a toujours 18 heures d’attente à l’urgence de Saint-Eustache», note-t-elle, d’avis que rien ne changera tant qu’on investira dans du béton plutôt que de s’attarder aux vrais problèmes.

D’avis que les gens du Québec attendent et espèrent toujours un changement dans les façons de faire du gouvernement, Mme Leblanc croit que l’Action démocratique du Québec demeure la meilleure alternative. «À l’ADQ, on veut faire autrement et on veut continuer de mettre en avant-plan des idées nouvelles», a-t-elle conclu.