Lancée début novembre, la campagne de recrutement de l’Opération Nez rouge bat son plein et la population est invitée à s’inscrire sans tarder pour devenir bénévole lors d’une soirée de raccompagnement. Pour inciter les gens à s’inscrire avant le début de cette campagne de raccompagnement devenue une belle tradition du temps des Fêtes, Point S Canada, en collaboration avec Yokohama, leur offre d’ailleurs la chance de gagner un des quatre ensembles de pneus, posés et balancés, d’une valeur maximale de 1 200 $ chacun. Je souligne, au passage, qu’il s’agit d’une 40e édition pour l’Opération Nez rouge qui, cette année, se déroulera du 24 novembre au 31 décembre prochain, entre autres dans la région Laval–Basses-Laurentides. Il est possible de s’inscrire comme bénévole en ligne en se rendant au <a href="http://www.operationnezrouge.com">www.operationnezrouge.com</a>, où les détails et les règlements du concours sont disponibles, ou encore en téléchargeant la toute nouvelle application mobile Nez rouge.



Il était question, la semaine dernière, dans cette chronique, de suggestions de cadeaux à offrir pour Noël. En voici une autre proposée par la Fondation Sercan&nbsp;et à glisser dans un bas de Noël&nbsp;: des billets de la Loterie Jean-Guy Lefebvre&nbsp;! Les billets en question sont en vente dès maintenant au coût de 10&nbsp;$ chacun. En tout, 8&nbsp;500&nbsp;$ en argent et quatre bouteilles de vin de grande valeur sont à gagner. Le tirage des différents prix aura lieu le jeudi 25&nbsp;janvier prochain, sur le coup de 18&nbsp;h&nbsp;30, à La petite église, à Saint-Eustache. Je mentionne que cette quatrième édition de la Loterie Jean-Guy-Lefebvre est rendue possible grâce à la générosité d’Alain Lemaire, président exécutif du conseil d’administration de Cascades, Fernand Biard et René Goyer, président-fondateur et président de la Fondation Sercan, sans oublier Louise Lefebvre et Réal Jobin, dont l’implication demeure essentielle au bon succès de cette activité de financement. On peut se procurer un ou des billets en contactant Pierre Legault au 514&nbsp;945-2231 ou 450&nbsp;491-1912, poste 206, en se rendant au bureau de la Maison Sercan (50, rue Chénier, Saint-Eustache), ou en cliquant sur le lien suivant&nbsp;: <a href="http://www.jedonneenligne.org/fondationsercan/LOTERIE2024/">www.jedonneenligne.org/fondationsercan/LOTERIE2024/</a>.



Sur ce, bonne semaine, ici chez vous !

Le tourisme à Mirabel a pris une grande importance dans les dernières années. Et ce n’est pas près d’arrêter.



En octobre dernier, Tourisme Mirabel a tenu un événement qu’il ne fait qu’aux cinq ans&nbsp;: son sommet touristique. L’idée est de faire un retour sur les dernières années et de prévoir celles à venir.



« Ce qu’on a fait dans les cinq dernières années, c’est les décisions qu’on avait pris tout le monde ensemble au dernier Sommet. C’est donc un moment important comme on décide des priorités et des orientations », explique Stéphane Michaud, président de Tourisme Mirabel.



L’organisme a invité toute personne jugée pertinente afin de discuter de l’avenir du tourisme dans la région. « Ç’a été plus que ce à quoi on s’attendait. On a eu beaucoup plus de participants qu’on pensait. Il y en a eu une centaine alors que c’était seulement notre 3e&nbsp;édition », affirme-t-il.



Réfléchir tous ensemble



Plusieurs invités sont également venus faire un tour afin de participer à l’événement à leur façon. François Péloquin, président de Tourisme Laurentides, Claude Desjardins, président de Tourisme Basses-Laurentides, Sylvie D’Amours, député provinciale de Mirabel et Jean-Denis Garon, député fédéral de Mirabel, ont ainsi pu donner leur opinion sur les enjeux pour la région.



« On réunit tous ces gens pour faire un plan stratégique de développement concerté de ce qu’on fait en Tourisme », résume-t-il quant à la journée.



Une journée remplie



L’avant-midi était basée sur l’inspiration. Elle permettait, de par les conférences qui y ont été données, de voir ce qui pourrait s’en venir pour Mirabel. Le commandant Piché a d’ailleurs été présent le temps de quelques heures.



Des ateliers ont ensuite pris place en après-midi donnant la parole aux gens présents pour les enjeux et les priorités des prochaines années.



« Toutes les informations qu’on y prend sont emmenées dans une plénière pour en discuter tout le monde ensemble. On débat, s’il y a lieu », souligne M.&nbsp;Michaud. Un rapport est ensuite rédigé pour résumer et mettre de l’avant ces enjeux.



<h2>Rapprochement avec l’aéroport</h2>



L’événement avait lieu sur le territoire de l’aéroport de Mirabel. En effet, un hangar avait été laissé à la disposition du groupe afin de vivre leur journée de Sommet touristique. L’aéronautique était d’ailleurs en partie un thème qui était abordé.



Les élus ont d’ailleurs mentionné d’une voix commune qu’ils appréciaient que Tourisme Mirabel s’assoie avec les dirigeants du site de l’aéroport. C’était en effet la première fois que le lien était montré de manière aussi forte. « C’était une de nos priorités qu’on s’était donné à faire. Maintenant on a les résultats même s’il y a encore beaucoup de travail à faire », confirme Stéphane Michaud, mentionnant entre autres divers projets à venir.



Les éléments que l’on peut retenir du sommet&nbsp;: –&nbsp;Importance de la valorisation du site aéroportuaire ; –&nbsp;Maintien de l’axe du terroir ; –&nbsp;Aide au domaine équestre ; –&nbsp;Destination de Mirabel comme Capital de l’érable ; –&nbsp;Travail avec le volet quatre saisons ; –&nbsp;Déployer le volet événementiel ; –&nbsp;Mettre de l’avant le tourisme durable ; –&nbsp;Mettre de l’avant l’aspect nature.

Tourisme Mirabel: Un sommet du tourisme qui pave les cinq années à venir

Le 17&nbsp;novembre dernier, deux jeunes de la région ont reçu un chèque afin de souligner leur implication dans la communauté.



Le programme Jeunes personnalités légendaires Mazda cherche a souligné l’implication, souvent dans l’ombre, de jeunes de la région. Remis par Planète Mazda à Mirabel, Laurence Gervais, jeune coach d’athlétisme, et Damien Leduc, un bénévole très impliqué à Mirabel, ont reçu chacun 2500&nbsp;$.



« J’ai fait appel aux villes du secteur, aux députés fédéraux et provinciaux. Et ça a été difficile à trouver », explique Mathieu Germain, directeur adjoint du concessionnaire automobile, quant à la difficulté de trouver correspondance aux critères.



Depuis la pandémie, Mazda cherche à aider davantage sa communauté. Valeurs déjà bien présentes dans la compagnie, la campagne remet environ un million de dollars avec le programme dans l’ensemble du Canada.



Lors de la première édition, le 5000&nbsp;$ du concessionnaire automobile avait été remis au Café de la gare de Rosemère. « C’était une situation qui n’était pas facile pour les restaurateurs. Et qui ne l’est toujours pas d’ailleurs », souligne M.&nbsp;Germain. L’année suivante, ce fut un adulte impliqué dans la région qui a reçu les honneurs. La troisième édition était maintenant dédiée aux jeunes.



<h2>Jeune entraîneur</h2>



Très jeune, Laurence Gervais a commencé à s’impliquer dans le club d’athlétisme qu’elle fréquentait. Coureuse de fond, elle souligne toutes les dépenses que représente son sport, surtout alors qu’elle a en tête de partir en appartement. « J’ai commencé à entraîner très jeune, parce que ça coûtait moins cher pour l’inscription en faisant du bénévolat », souligne-t-elle.



Maintenant âgée de 18&nbsp;ans, Laurence veut aider la prochaine génération à bouger. Toujours passionnée par son sport, elle cherche moins à compétitionner qu’à accompagner les athlètes de son club, Corsaire-Chaparral, à Sainte-Thérèse. « On avait des jeunes qui avaient un énorme potentiel en demi-fond et j’ai voulu faire de quoi pour eux. J’ai regardé avec mon entraîneur mes entraînements et j’ai monté mon plan pour pouvoir m’occuper d’eux », explique Laurence.



La lettre qui a été envoyée pour la candidature de la jeune femme montre d’ailleurs son implication. « Elle a passé plusieurs heures avec l’une des jeunes aux Jeux du Québec afin de la calmer la veille de sa compétition. Pour l’aider à gérer son stress », souligne Mathieu Germain en se remémorant le témoignage.



Soulignons également sa deuxième passion pour les droits humains. Non seulement est-elle impliquée auprès d’Amnistie internationale, mais elle en a également créé des groupes à son école secondaire et son cégep. Elle a d’ailleurs souligné son anniversaire en organisant un petit congrès Amnistie/Oxfam dans son cégep. « Elle a de très grandes valeurs humanistes au risque des préjugés des autres », souligne de nouveau la lettre de candidature.



« Aller dans un domaine professionnel qui va vers mon autre passion me permettrait de jouer avec les deux. Je sais que je vais probablement entraîner toute ma vie », conclut la résidente de Pointe-Calumet.



<h2>Bénévole depuis toujours</h2>



Jeune Mirabellois du secteur de St-Benoit, Damien Leduc a toujours eu le cœur sur la main. Très jeune, il aidait lors de levé de fond, bien conscient de sa chance face à son frère handicapé. « Au lieu d’aller jouer avec les autres enfants, moi je servais la salade de mon plein gré », sourit-il, n’ayant jamais cherché à sortir de l’ombre.



À 18&nbsp;ans, il continue à s’impliquer dans sa communauté par tous les moyens possibles. Non seulement a-t-il fourni une aide immense à l’Îlot jeunesse de son secteur, mais il est maintenant le plus jeune membre actif du comité de mise en valeur de St-Benoit. Il est administrateur du Comité des loisirs du même secteur. Tout ça, tout en continuant ses études en agriculture et en aidant sur des fermes non loin de chez lui.



« C’est vraiment mon père qui m’a inspiré dans le bénévolat. Quand il y avait une activité, j’y allais avec lui et il me montrait comment faire », souligne-t-il quant à son modèle. Encore aujourd’hui, il travaille de pair avec lui entre autres pour la construction de chars allégoriques qui serviront pour la parade de Noël. « C’est 3-4&nbsp;jours de montage et démontage pour 1&nbsp;h&nbsp;30 de parade », ajoute-t-il quant aux trois chars qu’ils préparent.



« Je ne me suis jamais senti forcé à donner. C’est juste une passion pour moi », conclut le jeune bénévole. Il s’imagine dans le futur à aider encore son secteur. Il souhaite pouvoir travailler sur une ferme laitière des environs et possiblement avoir des parts, si tout va bien. Pour l’instant, il compte investir l’argent reçu dans ses études.

L’Opération Nez rouge en mode recrutement