Selon la Corporation des services d’ambulance du Québec, certaines des plus petites entreprises ou coopératives ambulancières situées aux quatre coins du Québec pourrait subir d’importantes compressions budgétaires, voire même fermer leurs portes, ce qui entraînerait un bris de service.
«Encore une fois, le gouvernement libéral impose sa loi et se soucie peu des conséquences. Rappelons que l’on soit à Mont-Laurier ou Sainte-Thérèse, le transport par ambulance est souvent le point de départ de toute intervention médicale. Qu’est-ce que le ministre va faire si des entreprises ou des coopératives cessent de transporter les patients?» s’interroge le président du caucus caquiste des Laurentides et député de Deux-Montagnes, Benoit Charette.
Quant à la députée de Mirabel, Sylvie D’Amours, elle s’inquiète du sort réservé aux familles québécoises par le gouvernement libéral : «Les familles québécoises n’ont pas à faire les frais de l’improvisation du ministre Barrette. Ce gouvernement manque cruellement de vision à moyen et long terme et ce n’est pas avec cette approche que nous allons permettre aux familles de se développer à leur plein potentiel.»
Selon les députés de la CAQ, le contrat imposé par le ministre pourrait se traduire par une réduction de la qualité des services, par des fermetures de points de services, par des attentes encore plus longues qu’elles ne le sont présentement. «Le temps d’attente des services ambulanciers est primordial dans la prise en charge des patients. En plus de réduire la qualité des services, M. Barrette n’a pas le droit de jouer avec la santé des familles des Laurentide » martèle le député de Blainville, Mario Laframboise.
Par l’entremise de leur porte-parole en santé, François Paradis, les députés caquistes des Laurentides exigeront de la part du ministre qu’il garantisse le maintien intégral du transport ambulancier dans la région.
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