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Les députés Simon Marcil et Benoit Charette insistent sur l’urgence d’agir

Le député fédéral de Mirabel, Simon Marcil, et le député provincial de Deux-Montagnes, Benoit Charette.

Les députés Simon Marcil et Benoit Charette insistent sur l’urgence d’agir

Publié le 13/03/2018

Insuffisantes et décevantes, voilà comment jugent le député fédéral de Mirabel, Simon Marcil, et le député provincial de Deux-Montagnes, Benoit Charette, les mesures contenues dans le budget fédéral que vient de déposer le ministre Bill Morneau, dans le but d’aider les médias, y compris ceux de la presse écrite.

Invités à commenter la situation – et la crise – que vivent ces temps-ci les médias, les deux députés, tout en reconnaissant d’abord leur importance, se disent inquiets et préoccupés; et insistent sur l’urgence d’agir.

Les commentaires du député Marcil

«Malgré le fait qu’il y aura inévitablement un tournant majeur vers le Web, tournant que nous constatons actuellement, la presse écrite a toujours sa place. L’information qu’on y retrouve est diversifiée et vérifiée. Il en va de la vitalité de nos communautés et cela passe également par la presse écrite locale. Donc, oui, il y a urgence d’agir» , de commenter, dans un premier temps, le député de Mirabel, pour qui les deux mesures contenues dans le plus récent budget fédéral sont «tout simplement insuffisantes» .

Celui-ci ajoute que les «gouvernements se doivent d’intervenir intelligemment afin de soutenir financièrement les médias locaux écrits» , mais dit constater que le gouvernement fédéral «refuse de s’attaquer au réel problème que représentent les géants américains du Web lesquels, on l’apprenait cette semaine, concentrent 70 % des revenus publicitaires au Canada, sans payer la totalité des taxes et impôts qui y sont rattachés» .

Le député Marcil précise, par ailleurs, que son action dans ce dossier se déploiera en trois temps: sensibiliser la population de la pertinence et de l’utilité de la presse locale écrite; assurer le soutien direct de son bureau de député envers la presse écrite locale par le moyen de publicités et de partenariats ponctuels; et faire pression sur le gouvernement afin que ce dernier se saisisse de la question et présente des solutions sur la table.

«Force est de constater que cette tâche est loin d’être terminée, car le gouvernement canadien a lamentablement échoué dans sa proposition» , de soutenir le député maintenant membre du Groupe parlementaire québécois.

Les commentaires du député Charette

De son côté, le député Benoit Charette également porte-parole du deuxième groupe d’opposition responsable de la région des Laurentides, dit que lui et la CAQ s’attendaient à des mesures dans le dernier budget fédéral et que, en ce sens, ils sont donc «déçus de l’inaction de Justin Trudeau» .

«Évidemment, la crise qui secoue les médias nous inquiète grandement. C’est – en partie – par la voie des journaux que nous informons la population de notre travail… et inversement, ce sont par les journaux que nos citoyens peuvent juger des décisions de leurs représentants. On ne le dira jamais assez: la presse écrite est essentielle pour notre démocratie et le bon fonctionnement de nos institutions. Sans le travail des journalistes, le Québec n’aurait pas avancé dans de nombreux dossiers au cours des dernières années» , d’ajouter le caquiste.

Enfin, le député de Deux-Montagnes insiste sur le fait que la présence de médias reconnus est «fondamentale en régions» .

«Ces médias font partie des incontournables pour une véritable occupation du territoire. Il nous faut reconnaître leur importance» , de conclure celui-ci.