Après le succès obtenu lors de la deuxième édition du Souper du Président, au terme de laquelle les organisateurs ont amassé un bénéfice net record de 35 088 $, la Fondation Hôpital Saint-Eustache se prépare déjà en vue de la cinquième édition de son activité « Festin terre et mer ». Celle-ci sera, en effet, sera de retour le jeudi 16 mai prochain au Centre culturel et communautaire Thérèse-De Blainville. L’an dernier, c’est sous la coprésidence d’honneur de Christian Charron, maire de Sainte-Thérèse, et de François Robillard, maire de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, que l’événement s’était déroulé et une somme record de 100 788,37 $ avait alors été recueillie. Pour l’année 2024, la Fondation rappelle que ses besoins se chiffrent à plus de 1 M$. Cette somme permettra l’acquisition d’équipements à la fine pointe de la technologie qui serviront dans plusieurs départements et unités de l’Hôpital de Saint-Eustache. Aussi, les sommes d’argent recueillies permettront de proposer de nouvelles offres de services dont bénéficiera l’ensemble de la population des Basses-Laurentides. Pour en savoir davantage et surveiller la mise en vente des billets pour ce « Festin terre et mer » : <a href="https://fondationhopitalsainteustache.com">https://fondationhopitalsainteustache.com</a> ou <a href="http://www.facebook.com/FondationHSE">www.facebook.com/FondationHSE</a>.



Par ailleurs, je rappelle que le Défi 28&nbsp;jours sans alcool de la Fondation Jean Lapointe bat toujours son plein. Jusqu’au 29&nbsp;février prochain, ce sont des milliers de participants partout au Québec qui prennent une pause d’alcool pour soutenir la cause de la prévention des dépendances qui est chère à la Fondation. Dans la région des Laurentides, ils sont plus de 735&nbsp;participants inscrits ayant récolté [en date du 14&nbsp;mars dernier] plus de 60&nbsp;000&nbsp;$ pour la cause jusqu’à présent! À travers la province, la Fondation Jean Lapointe confirmait, toujours la semaine dernière, avoir amassé plus de 600&nbsp;000&nbsp;$, alors qu’elle vise 1&nbsp;M$ pour sa collecte de fonds cette année, il reste donc encore une semaine pour verser un don à la Fondation Jean Lapointe via le <a href="http://www.defi28jours.com">www.defi28jours.com</a>.



Sur ce, bonne semaine, ici chez vous !

Si les discussions entourant ces nouvelles conventions collectives ont pris tout ce temps à ce jour, c’est qu’il a fallu d’abord, précise, en entrevue téléphonique, Stéphane Paré, conseiller syndical pour le SCFP, régler le dossier de l’équité salariale pour lequel « le travail [de rattrapage] n’avait pas été fait depuis plusieurs années&nbsp;»; expliquant pourquoi les négociations pour un nouveau contrat de travail n’ont débuté qu’au mois d’avril 2023.



<h2>L’impasse malgré plusieurs journées de négociation</h2>



Presque un an plus tard et malgré une douzaine de journées de négociation pour chacun des deux groupes d’employés, en présence de représentants syndicaux et d’un consultant mandaté par la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, sauf pour les deux dernières auxquelles a assisté le directeur général Jacques Brisebois, l’impasse persiste toujours puisque la Ville «&nbsp;n&#8217;a démontré aucune ouverture&nbsp;» durant celles-ci, aux dires du SCFP. La Ville n’a aussi pas répondu aux offres globales de règlement déposées les 5 et 12 décembre derniers par les deux unités syndicales.



«&nbsp;[Il s’agissait d’offres] qui reflètent ce qui est offert sur le marché du travail dans le monde municipal et qui [respectent] le taux d&#8217;inflation des dernières années dans la grande région de Montréal&nbsp;», tient à préciser , dans un communiqué de presse, Johanne Parent, présidente des cols blancs de Sainte-Marthe-sur-le-Lac.



«&nbsp;La frustration des syndiqués augmente de jour en jour. Une grève entre le 7&nbsp;et le 12&nbsp;février a [même] été discutée. Mais cette date a [finalement] été écartée, car les membres ne désiraient pas empêcher les enfants d&#8217;avoir leur carnaval d&#8217;hiver. La patience s&#8217;effrite cependant&nbsp;», mentionne, dans ce même communiqué de presse, Marc-Antoine Lucas, président des cols bleus de Sainte-Marthe-sur-le-Lac.



Rappelons que les deux groupes d’employés ont enclenché, fin novembre et début décembre, une grève des heures supplémentaires –&nbsp;permettant, précise la partie syndicale, l’entretien des patinoires lors des quarts de travail des cols bleus&nbsp;– afin d&#8217;exprimer «&nbsp;leur ras-le-bol&nbsp;». Le syndicat des cols bleus et la Ville s’étaient précédemment entendus sur les modalités du maintien des services essentiels, ce à quoi ne sont toutefois pas assujettis légalement les cols blancs.



<h2>La Ville demande de «&nbsp;l’ouverture&nbsp;»</h2>



Si quelques «&nbsp;technicalités&nbsp;» restent à régler pour certains groupes d’employés, c’est surtout le volet monétaire, incluant le principe de l’inflation, qui pose problème. Le SCFP a proposé 17&nbsp;% d’augmentation pour la période du 1er&nbsp;janvier 2020 au 31 décembre 2024, soit un contrat d’une durée de cinq ans.



Le SCFP a d’ailleurs demandé au ministère du Travail du Québec à ce que les rencontres de médiation se déroulent avec les deux groupes d’employés en même temps puisque les demandes salariales sont similaires.



Invitée par courriel à commenter la situation, la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac s’est contentée d’une brève réponse. «&nbsp;Depuis l’arrivée en poste du conseil [en novembre 2021], nous avons fait plusieurs actions concrètes et sommes ouverts à la discussion. Nous allons conserver nos commentaires pour le moment, comme nous voulons laisser place à la médiation. Nous avons confiance que le processus aidera à arriver à une entente », peut-on lire dans le courriel reçu en début de semaine.



« Nous voulons sincèrement en venir à une entente avec les cols blancs et les cols bleus. Pour y parvenir, nous souhaitons que ces derniers fassent preuve d’ouverture. Pour sa part, la Ville a constamment fait preuve de souplesse afin de conclure des ententes, et ce, afin de maintenir la qualité des services auxquels s’attendent les Marthelacquoises et les Marthelacquois. De plus, dans le cadre de la négociation, il faut absolument tenir compte de nos objectifs de saine gestion et de respect de la capacité de payer des contribuables », avait cependant fait savoir, dans un communiqué de presse émis en janvier dernier, le maire Robillard dans une rare déclaration écrite sur le sujet.

Sainte-Marthe-sur-le-Lac: Négociations salariales devant un médiateur

Suite à une décision du ministère du Loisir et du Sport, de l’argent a été mis en place afin de rendre le plein air plus accessible à la population en général. Pour ce faire, des centrales de prêt d’équipements du nom de Circonflexe ont été créées.



Le Parc du Domaine vert a été ciblé dès le départ, il y a trois ans pour cette nouvelle idée. C’était un premier montant offert par le gouvernement pour tester le projet. « On a une autre mouture de 5&nbsp;ans, qui vient de commencer, mais qui sort du projet pilote », explique Sébastien Haineault, agent de développement en plein air et en loisir municipal chez Loisir Laurentides. L’ensemble des produits en location sera gratuit, peu importe la centrale visitée.



La location d’équipement est fournie gratuitement à ceux qui le désirent, peu importe leur provenance. « Pour l’hiver, il y a des skis de fond et des raquettes. Pour le volet estival, on fait des sacs pour qu’une famille arrive sur place et ait tout ce qu’il lui faut pour du camping », soutient l’agent de développement. Du matériel adapté pour les personnes en situation de handicap est également disponible.



Le parc du Domaine vert offrait déjà de la location d’équipements pour les activités sur son site. Les deux services fonctionnent donc en parallèle selon leur inventaire distinct. « On pense ajouter du matériel, comme on est déjà victime de notre succès. On veut au moins développer une flotte complète, pour une classe, par exemple », confirme-t-il. Pour le milieu scolaire, le tout reste entièrement gratuit.



L’emplacement du parc a été un atout majeur dans le choix du partenariat. Travaillant déjà avec l’équipe depuis un moment, le contact a été facile pour mettre le tout en place.



<h2>Un projet de la Ville</h2>



Une autre centrale de location d’équipements sportifs a également été inaugurée par la Ville dans les dernières semaines. Située au parc des Champions, dans le secteur du Domaine-Vert Sud, elle offre la possibilité d’emprunter gratuitement une variété d’équipements en tout genre.



« C’est un pur hasard. Mirabel avait un projet et ils nous ont demandé du financement », souligne M.&nbsp;Haineault, quant au projet indépendant. Le projet étant bien fait, le financement a été octroyé sans problème.



« Ce projet s’inscrit dans la volonté de la Ville d’offrir un milieu de vie idéal aux familles en encourageant les citoyens à bouger davantage », a souligné Roxanne Therrien, conseillère du secteur lors de l’inauguration.



Selon un communiqué émis par les communications de la Ville, on pourra y retrouver des ballons de soccer, des bâtons, des rondelles et des balles de hockey, des ensembles de ballon-balai, des ballons de volleyball, des ballons de basketball, des raquettes et balles de pickleball, des tapis de glisse sur neige, des trottinettes à neige, des disques volants (frisbees) et buts portatifs de frisbee golf, des raquettes et des balles de tennis de table. Ce projet a été financé par une subvention de Loisirs Laurentides dans le cadre du Programme d’aide financière aux initiatives locales et régionales en matière d’activité physique et de plein air. C’est donc un 5000&nbsp;$ qui a permis de mettre le tout à la disposition des citoyens mirabellois.

La cinquième édition du « Festin terre et mer » : ça s’en vient !