Avant de fixer son choix final sur ceux et celles qui feront partie de son équipe, et pour apporter une vision nouvelle à la table du conseil municipal, Mme Desmarais dit s’être concentrée sur des gens ayant une personnalité de leader, une expérience concrète en gestion ou en études politiques et étant profondément engagés envers nos citoyens. Tous font aussi leur entrée en politique municipale, un autre critère auquel tenait mordicus la candidate.
«Ce sont les raisons pour lesquelles le critère «résider le quartier» , ne s’est retrouvé qu’en quatrième sur la liste. Ayant été moi-même élue avec Option Saint-Eustache, alors que je n’habitais pas le quartier représenté, je ne comprends pas pourquoi mes adversaires trouvent si inacceptable que certains de mes candidats habitent à quelques rues de leur quartier» , de répliquer la candidate à certaines attaques entendues.
<h3>Les cinq premiers candidats</h3>
Ainsi, dans le district du Vieux-Saint-Eustache, Julie Desmarais pourra compter sur Anne Marie Cudney, une gestionnaire possédant une solide expérience au niveau de la surveillance des profits et pertes, de la distribution multicanaux de projets, du développement et de la concrétisation des réalisations de ceux-ci.
Dans le district du Carrefour, le choix s’est porté sur Marie-Andrée Hinse. Celle-ci a étudié la mécanique diésel et est gestionnaire d’une entreprise dans le domaine du transport depuis 14 ans.
Le district Rivière-Nord sera, lui, convoité par Dominic Groleau. Après avoir enseigné les mathématiques au secondaire pendant plus de 10 ans, et d’avoir été responsable de 75 employés dans un restaurant de Saint-Eustache, celui-ci a été propriétaire d’une entreprise de formation et est maintenant directeur hypothécaire.
Pour sa part, François Lavallée tentera de se faire élire dans le district des Érables. Enseignant à la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles (CSSMI) pendant 30 ans, et agent de développement pédagogique pour le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, le candidat est maintenant professeur universitaire à l’École de technologie supérieure.
De son côté, Hugo Bergeron tentera de convaincre les électeurs du district Clair Matin de voter pour lui. Responsable d’une vingtaine d’employés depuis deux ans à la Ville de Saint-Eustache, M. Bergeron étudie présentement en sciences politiques à l’Université du Québec à Montréal (UQÀM).
«Dorénavant, les gens désirent de solides administrateurs qui sont aptes à régler des problèmes découlant d’un budget de près de 76 M$ et d’une dette malheureusement rendue à 115 M$. Notre ville a un urgent besoin de gens responsables qui respecteront la capacité de payer des résidants et qui recommenceront à gérer la ville en fonction de leurs moyens» , de conclure Mme Desmarais.

Julie Desmarais présente cinq premiers candidats

Au coup de 9 h 30, les convives étaient invités à une allocution du maire d’Oka, Pascal Quevillon, tout juste avant leur départ vers le parc La Fontaine de Montréal. En effet, un groupe de 10 cyclistes prenaient part à une randonnée jusqu’aux festivités prévues dans la métropole. D’autres élus et citoyens de la couronne nord les rejoindraient au fil de l’expédition, sur un sentier totalisant 143 kilomètres et regroupant 200 participants issus de 17 municipalités de la zone métropolitaine.
«Je suis particulièrement fier de ce projet. Au-delà de sa vocation cyclable, le sentier permet de mettre en valeur le grand Montréal. Oka est une ville qui attire des milliers de touristes à chaque année. Les voies cyclables sont sans doute un moyen pour visiter notre territoire, ses décors, sa culture et son patrimoine» , de déclarer le maire, vantant les nombreux attraits de son patelin qui seront mis en valeur grâce au nouveau sentier cyclable et pédestre.
«Pour tous ces attraits, la ville d’Oka est certainement la destination récréo-touristique par excellence de la couronne nord. Pour plusieurs adeptes de vélo, Oka est aussi une destination de prédilection.»
C’est finalement à 10 h, après un échauffement, que l’équipe du maire donnait ses premiers coups de pédale à la porte de départ du parcours. «Je parcourrai, avec mon équipe, la portion du sentier d’Oka à Montréal, soit un trajet de 56 kilomètres» , de souligner M. Quevillon.
<h3>Participation de Saint-Joseph-du-Lac</h3>
Pour l’occasion, le maire de la Municipalité de Saint-Joseph-du-Lac, Benoit Proulx, accompagné de six résidants, a participé à la randonnée, pour ainsi rejoindre le premier magistrat d’Oka dans son périple.
«Je suis heureux d’avoir représenté la Municipalité lors de l’inauguration officielle du sentier, mais je suis en premier lieu très fier des cyclistes joséphois qui m’accompagnent durant ce parcours: Marc Dupuis, Jean-François Rivet, Nicole Riel, Roger Charrette, Eva Schnierer et Scott Lawrence, vous êtes une équipe de rêve et je vous remercie sincèrement de votre participation» , de mentionner M. Proulx.
Il souligne, du même souffle, l’importance de ce projet pour la municipalité. Selon ses dires, ce sentier cyclable favorise la pratique de la marche et du vélo dans la région en plus de permettre aux visiteurs adeptes de transport actif de découvrir tous les attraits de la Municipalité de Saint-Joseph-du-Lac.
<h3>Le sentier</h3>
Étant le premier axe du Réseau vélo métropolitain, le sentier traverse 17 municipalités et relie trois parcs nationaux de la région de Montréal, tels le Parc national d’Oka, le Parc national des Îles-de-Boucherville et le Parc national du Mont-Saint-Bruno, ainsi que le Centre de la nature Mont-Saint-Hilaire. Ce projet est d’ailleurs rendu possible grâce à un partenariat entre le gouvernement du Québec, la CMM et les différentes municipalités impliquées, totalisant un investissement de 60 millions de dollars. Notons, au final, qu’Oka est le pôle d’accueil de ce sentier. La randonnée et le dévoilement officiel se sont déroulés avec la participation de Défi-Santé et de Vélo-Québec.

une délégation okoise participe à l’inaugurationdu circuit

Une délégation okoise participe à l’inauguration du circuit

«Pour nous, c’est clair, nous voulons répondre aux besoins de la population de la région. Le PQ l’a représentée durant des années et des années, et nous voulons non pas seulement reconquérir ces circonscriptions, mais offrir aux gens de la région d’excellents députés. Si le PQ veut prendre le pouvoir, il faut convaincre et mobiliser les gens des Laurentides et de Lanaudière à voter pour nous. C’est une région-clé» , a déclaré, jeudi dernier, en entrevue avec nos journaux, le chef péquiste, en marge du caucus présessionnel qui avait lieu mercredi et jeudi derniers à l’Impéria Hôtel et Suites, à Saint-Eustache. Le mardi précédent, M. Lisée et les députés péquistes avaient effectué une grande tournée dans les deux régions convoitées.
<h3>Balayé en 2014</h3>
Rappelons que le PQ a été balayé par la CAQ, en 2014, dans les Basses-Laurentides, que ce soit dans les circonscriptions de Mirabel, Deux-Montagnes, Blainville et Groulx; cette dernière étant maintenant représentée par un député indépendant qui a dû quitter la formation caquiste en cours de mandat.
Lors des prochaines élections, une cinquième circonscription, Les Plaines, qui vient d’être créée, sera également à l’enjeu.
«Il y a des gens qui nous ont quittés en 2014, des électeurs péquistes qui ne sont pas allés voter. On veut leur parler. Ce ne sont pas des slogans qu’on va leur proposer, ce sont des solutions concrètes pour améliorer leur vie, dans la santé, dans l’éducation, dans les services de garde, dans l’entrepreneurship» , d’arguer M. Lisée qui attribue la défaite du PQ en 2014, notamment dans les Basses-Laurentides, à une «mauvaise campagne» .
Celui-ci fait valoir que la formation qu’il dirige depuis presque un an – il a été élu chef du PQ le 7 octobre 2016 – demeure toujours celle qui compte le plus de membres, avec 80 000. «C’est plus que toutes les autres réunies; la CAQ n’en a que 11 000. Donc, notre capacité de connecter avec les gens de la région dépasse de très loin ce que les autres partis peuvent faire» , a-t-il pris soin de faire remarquer.
<h3>Une figure nationale dans la région?</h3>
M. Lisée a indiqué que les candidats choisis seront présentés ces prochains mois, et n’exclut pas qu’une «figure nationale importante» soit sollicitée dans les Basses-Laurentides. «C’est possible. Mais il faudra que cette “personnalité” réponde à la personnalité de l’électorat du comté. Pas question de parachuter une personne qui n’a rien à voir avec cette circonscription. Mais on respectera la volonté locale» , de dire celui qui représente la circonscription d’Outremont depuis les élections de 2012.
Pour lui, tout le dossier du transport demeure une priorité dans les Basses-Laurentides. Il a d’ailleurs donné son appui, la semaine dernière, au projet de prolongement de l’autoroute 19 qui tarde à se réaliser.
«Ce dont les gens nous parlent beaucoup aussi, ce sont les coûts supplémentaires dans les écoles, comme le gardiennage et le matériel scolaire. Les sommes que les parents doivent débourser à chaque rentrée commencent à être vraiment excessives. Les besoins financiers des familles, et elles sont nombreuses dans la région, ça fait partie de nos priorités» , de mentionner le chef de l’opposition.
«C’est quoi la différence entre le Parti québécois et la CAQ? C’est que le Parti québécois a des solutions qui sont solides, qui sont pratiques et applicables. La CAQ pose peut-être de bonnes questions, mais le PQ donne, lui, de bonnes réponses» , de conclure le chef péquiste avant de retourner à son caucus présessionnel.

Saint-Eustache: Julie Desmarais présente cinq premiers candidats

Les cinq premiers candidats