En raison d’un incendie, veuillez noter que le boulevard Arthur-Sauvé est fermé à la circulation, entre le boulevard Industriel et la montée du Domaine à Saint-Eustache ce matin.



L&#8217;accès aux commerces situés dans ce secteur est actuellement limité aux véhicules d&#8217;urgence.



Des détours prévus sont à prévoir. La circulation provenant de l&#8217;ouest (secteur Mirabel) sur le boul. Arthur-Sauvé est déviée vers la 25e avenue par la montée du Domaine et le chemin du Petit-Chicot. La circulation provenant de l&#8217;est (autoroute 640) sur le boul. Arthur-Sauvé est, quant à elle, déviée vers le boul. Industriel.



Nous encourageons tous les usagers de la route à éviter le secteur.

Serge Gilbert, qui coordonne l’Association de promotion et d’éducation en logement (APEL), organisme régional basé à Saint-Eustache, en a vu des problématiques de logement depuis qu’il est à la tête de l’organisme. Et ça continue. Sur son bureau, pas moins d’une centaine de dossiers s’amasse depuis le début de l’année, en attente d’une action.



« Depuis le 1er janvier 2024, on reçoit trois appels sur cinq pour un problème d’éviction ou un avis frauduleux. Et il y a ceux qui ont un problème de paiement, spécifie M. Gilbert, et malheureusement, eux, on n’est pas capables de les aider. »



<h2>Crise anticipée</h2>



Ce ne sont pourtant pas les efforts de sensibilisation qui ont fait défaut de la part de l’APEL.



« En 2010, on avait déjà levé le drapeau rouge. On avait dit&nbsp;: le territoire de la MRC de Deux-Montagnes vit une pénurie de logements. Si rien n’est fait, dans trois ans on va se ramasser avec une crise du logement. Et là, on est en situation de crise », rappelle le coordonnateur de l’APEL.



Du 1er novembre 2022 au 31 octobre 2023, l’APEL a ouvert 175 dossiers de citoyens, des locataires aux prises avec une problématique de logement, parmi lesquels 60 % ayant reçu un avis d’éviction, 15 % avec un problème d’insalubrité, 15 % étant incapables de payer et 10 % de locataires vivant une mésentente avec leur locateur.



Évidemment, en cette période crise aigüe, les locataires sont nombreux à louer un logement même hors de prix, en raison de la rareté des logis du marché locatif actuel.



<h2>Jusqu’à 75 % du budget</h2>



M. Gilbert affirme même que certains citoyens des Basses-Laurentides consacrent jusqu’à 75 % de leur revenu pour s’assurer d’un toit sur la tête, alors que personne ne devrait dépasser 25 % de son budget mensuel pour se loger.



Les individus se plient aussi aux mesures exagérées et non obligatoires&nbsp;: enquête de crédit, enquête de personnalité, enquête criminelle. « Et si vous refusez, vous êtes exclus », souligne M. Gilbert.



Certains propriétaires vont jusqu’à s’assurer que le potentiel locataire n’a jamais fait appel au Tribunal Administratif du Logement.



Bref, la situation du logement est telle qu’à l’APEL, on n’hésite pas à inciter les gens à demeurer dans leur logement qu’ils occupent déjà si on ne les force pas à le quitter. Selon le FRAPRU, le coût moyen du loyer, qui avait déjà augmenté de 9 % l&#8217;an dernier, a encore bondi de 7,4 %.&nbsp;



« On dit aux gens&nbsp;: ‘’Ne quittez pas, subissez‘’. On est rendu là, car il n’y a pas de logement », se désole Serge Gilbert.



<h2>Les abus existent</h2>



M. Gilbert relate le cas d’une ‘’rénoviction’’ particulièrement fourbe qui s’est passée à Sainte-Thérèse. Prétextant des travaux de rénovation, le propriétaire d’un immeuble à logements a demandé à ses locataires de quitter leur logement et d’entreposer leur ménage de juillet à octobre moyennant une somme de 3&nbsp;000&nbsp;$ en guise de compensations pour toutes dépenses inhérentes.



Quatre des seize locataires ont accepté ce montant et ont quitté les lieux, croyant qu’ils pourraient revenir dans leur logement, une fois les travaux terminés.



Or, leur bail n’ayant pas été renouvelé automatiquement à la fin juin puisqu’ils ne résidaient plus dans leur logement – même pour une durée temporaire – le propriétaire n’avait pas l’obligation de leur redonner leur logement.



Des situations comme celles-là, M. Gilbert en voit plein. Et les prétextes des propriétaires se diversifient bien au-delà de la simple reprise d’un logement pour un proche.



<h2>Faire respecter ses droits</h2>



« Les locataires n’ont pas vraiment de moyens pour vérifier. Mais il faut savoir que la loi donne six mois au propriétaire pour aviser son locataire de la reprise d’un logement. Pas avant six mois ni après six mois », dit-il.



Ce dernier rappelle toutefois aux locataires qu’ils ont des recours, notamment pour l’exécution de travaux nécessaires lors d’insalubrité et pour une hausse abusive. Si un propriétaire n’a effectué aucun travaux, l’augmentation du coût du loyer ne peut pas dépasser 4 % pour un 4 ½ non chauffé, tel que fixé par le Tribunal administratif du logement.



Pour joindre l&#8217;APEL: 450 413-2949 ou <a href="https://apel-logement.org/">https://apel-logement.org/</a>. On peut aussi suivre l&#8217;organisme via la page <a href="http://www.facebook.com/apellaurentides/">www.facebook.com/apellaurentides/</a>.

Une crise du logement pas près de finir

« Cet exercice permettra d’inspecter les composantes et le comportement des voitures (portes, freins, lumières, accélération) et faire une vérification des voies et des quais.  Les voitures circuleront à basse vitesse (jusqu’à 30 km/h) entre Deux-Montagnes et Sainte-Dorothée, mais pourront circuler jusqu’à 60 km/h entre le centre d’entretien de Saint-Eustache et la gare Deux-Montagnes […) Il s’agit d’une étape préalable aux tests qui s’amorceront ce printemps », mentionne, dans un courriel, Francis Labbé, directeur adjoint, relations avec les médias, pour CDPQ Infra, lorsqu’invité par votre hebdo L’Éveil à expliquer la nature des essais en cours et les prochaines étapes à venir.



Concernant ces essais, qui se poursuivront jusqu’au dimanche 3 mars prochain, M. Labbé précise, comme plusieurs l’ont effectivement constaté de visu, qu’il n’y a que deux voitures qui circulent, entre 6 h et 22 h, sur les voies ferrées. À tout moment, ajoute-t-il, un conducteur se trouvera dans les voitures en circulation et, signale-t-il, les trains vont s’immobiliser à l’occasion, afin de permettre au personnel d’effectuer des vérifications. 



<h2>Apprendre de l’expérience acquise</h2>



On le sait, la mise en service du REM sur la Rive-Sud de Montréal ne s’est pas déroulée sans heurts, marquée, depuis la fin du mois de juillet 2023, par de nombreux arrêts de service, un manque de communication à l’égard des utilisateurs et du bruit plus élevé que prévu lors du passage des trains. CDPQ Infra dit avoir «&nbsp;appris de l’expérience des sept derniers mois&nbsp;«, notamment en ce qui concerne le bruit, par exemple.



«&nbsp;[…] nous avons procédé à des travaux destinés à réduire l’impact sonore de nos trains.  Les données préliminaires laissent entrevoir une amélioration à ce chapitre.  Certaines de ces mesures seront appliquées à l’antenne Rive-Nord, comme le meulage des rails, qui sera réalisé avant les essais du printemps.  Les panneaux blancs que l’on remarque à certains endroits le long de la ligne Deux-Montagnes sont […] des murs antibruit qui ont été installés à partir de la modélisation sonore réalisée&nbsp;», précise M. Labbé à ce sujet.



Celui-ci ajoute que CDPQ Infra a aussi bonifié, sur le tronçon Rive-Sud, «&nbsp;ses communications avec les usagers, à la fois en gare, dans les voitures et sur son site web, notamment.&nbsp;»



<h2>Et la suite…</h2>



En ce qui a trait à ce qui s’en vient, M. Labbé mentionne que les stations de l’antenne Rive-Nord, y compris celles de Grand-Moulin et de Deux-Montagnes, en sont à l’étape de la finition, intérieure et extérieure.  «&nbsp;En décembre dernier, nous avons procédé à l’électrification de la portion Deux-Montagnes.&nbsp;», donne-t-il comme détails additionnels, ajoutant que «&nbsp;les travaux dans le tunnel du Mont-Royal progressent [et que] la pose des rails sur les deux voies est complétée, de même que la construction du mur mitoyen.&nbsp;»



Enfin, pour ce qui est du début de la mise en service du REM sur l’antenne Rive-Nord, M. Labbé mentionne qu’aucune nouvelle date n’a été communiquée.



La dernière date émanant de CDPQ Infra laissait présager le début de cette mise en service pour la fin de l’année 2024. « Ce sont les essais dynamiques, plus tard ce printemps, qui vont dicter la suite des choses », de conclure le porte-parole.

Incendie sur le boul Arthur-Sauvé