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Guy Rainville est le premier chef de parti depuis Paul Sauvé

(Photo Yves Déry) – Le candidat du Parti vert dans Deux-Montagnes est allé rencontrer les personnes âgées à la résidence Les Cours du Moulin, de Saint-Eustache.

Guy Rainville est le premier chef de parti depuis Paul Sauvé

Publié le 15/11/2008

Le candidat du Parti vert dans la circonscription électorale de Deux-Montagnes, Guy Rainville, a terminé sa première journée de campagne électorale à la résidence Les Cours du Moulin, de Saint-Eustache, afin d’échanger avec les personnes âgées.

Guy Rainville est père de trois jeunes adultes et travaille présentement à titre de consultant en géothermie. En septembre 2004, il a joint le Parti vert du Québec où il a participé activement à la croissance de l’instance régionale de Montréal. En mai 2006, il a été élu conseiller à l’exécutif national du parti, puis vice-président en octobre 2007. Depuis peu, il a été nommé chef du parti en remplacement de Scott Mackay, qui a décidé de faire le saut avec le Parti québécois.

Auprès des citoyens de sa circonscription électorale, Guy Rainville se présente d’abord comme un résidant de Saint-Eustache et comme le premier chef de parti depuis Paul Sauvé à briguer les suffrages dans Deux-Montagnes. Son souhait le plus cher est celui de devenir le premier député vert à l’Assemblée nationale afin que la population lance un signal aux vieux partis.
«Les élections, ce n’est pas un outil de partisanerie. Le premier ministre doit être là pour servir la population. Il a décidé de déclencher des élections au moment où les citoyens n’en voulaient pas. De plus, pourquoi attend-il la période électorale pour faire des promesses et donner plein de bonbons?», a affirmé Guy Rainville.

Ce dernier souhaite ardemment prendre part au débat des chefs. «Le directeur général des élections du Québec doit poser un geste pour la population et la démocratie. C’est son mandat et il doit exiger que l’esprit de la loi soit respecté. Nous devons être inclus dans le débat des chefs pour faire connaître nos idées.»

Selon Guy Rainville, son exclusion du débat démontre l’importance de placer les enjeux démocratiques au cœur de la campagne des verts. «La démocratie, dit-il, est au cœur du Parti vert du Québec parce que le premier mandat des élus est d’être au service de la population.»

Le Parti vert propose quatre mesures concrètes et facilement réalisables afin de rapprocher les citoyens du pouvoir. D’abord, Guy Rainville veut des élections à date fixe. «Les élections doivent cesser d’être un outil de politique partisane et nous devons faire en sorte qu’un maximum de gens puissent aller voter. Selon un article publié dans Le Devoir en décembre 2007, l’Ontario a économisé près de sept millions de dollars en optant pour les élections à date fixe. Cette mesure reçoit aussi l’appui du Directeur général des élections du Québec.»

Comme deuxième mesure, le Parti vert veut que le Québec introduise le mode de scrutin proportionnel. Le Parti vert du Québec veut s’assurer que chaque vote compte et que la composition de l’Assemblée nationale représente réellement la volonté de la population. «Il s’agit d’un engagement qui est présent dans le programme de tous les partis, il est temps de passer à l’action», a affirmé Guy Rainville.

Pour ce qui est des troisième et quatrième mesures, le Parti vert veut que la population élise le premier ministre au suffrage universel ainsi qu’une réelle décentralisation du pouvoir vers les régions.