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Guilde de courtepointes des Deux-Montagnes: Remise de 136 coussins-câlins à SOS Jeunesse

Une remise de «coussins-câlins» qui s’est déroulée dans la bonne humeur dans les locaux de l’organisme SOS Jeunesse.

Guilde de courtepointes des Deux-Montagnes: Remise de 136 coussins-câlins à SOS Jeunesse

Publié le 16/12/2014

Sensibles à l’infortune des jeunes utilisateurs de l’organisme SOS Jeunesse, les membres de la Guilde de courtepointes des Deux-Montagnes leur ont confectionné des coussins-câlins, qui leur ont été remis lors du dépouillement de l’arbre de Noël qui se tenait, dimanche dernier, à Deux-Montagnes.

C’est que les 40 courtepointières ont délibérément voulu offrir ce présent comme un baume au cœur de chacun de ses destinataires qui vivront sans doute une période des Fêtes turbulente en raison du conflit opposant leurs parents.

«Chaque année, on fait un projet communautaire destiné à un organisme. Cette année, SOS Jeunesse a été notre coup de cœur. La cause des enfants nous touche beaucoup», d’expliquer Lorraine Brisson, présidente de la Guilde de courtepointes des Deux-Montagnes. L’an dernier, elles les avaient offerts à des mères célibataires de la région. L’année d’avant, à des enfants handicapés.

Le mercredi 10 décembre, à l’occasion d’une rencontre de presse, elles affichaient fièrement leurs 136 coussins sur deux cordes à linge à la Maison du citoyen de Deux-Montagnes, où loge SOS Jeunesse, en présence de la conseillère municipale de Deux-Montagnes, Manon Robitaille.

Fabriqués dans une variété de motifs et de couleurs, ces drôles de toutous de coton viennent tous munis de jambes, de bras, d’yeux, et agrémentés de deux beaux cœurs. Ils sont tous de même modèle et de même dimension.

Linda Provost, directrice et fondatrice de SOS Jeunesse, apprécie fortement les attentions des artisanes membres de la Guilde qui se sont dévouées pour fabriquer ces petits coussins, symbole de tendresse pour «ses enfants» qu’elle aime tant.

Elle et ses 13 intervenantes accueillent dans ses locaux de Deux-Montagnes et de son satellite de Saint-Jérôme des enfants et adolescents âgés de 0 à 17 ans qui sont souvent coincés entre deux parents qui se font la guerre.

Chez SOS Jeunesse, les intervenantes supervisent les rencontres hebdomadaires permettant à l’enfant de maintenir un lien avec ses parents. Ce sont souvent des enfants victimes de négligence et de violence physique, psychologique et sexuelle, que l’organisme se donne justement comme mandat de protéger.

Créé en 1995, SOS Jeunesse est d’ailleurs l’un des premiers à avoir offert ce genre de service au Québec, désormais bien connu des centres jeunesse et de la Cour supérieure. Parfois, ce sont des parents qui demandent leur aide.

Sans pouvoir l’expliquer, Mme Provost observe une augmentation de sa clientèle au fil des ans, qui se situait autour de 150 l’an dernier. En 2014, le nombre de jeunes utilisateurs a grimpé à quelque 178. Sans doute davantage, croit Mme Provost.