Les policiers de la Régie de police du Lac des Deux-Montagnes ont reçu un appel vers 23h45, hier soir, pour un drame qui s’est déroulé dans une résidence de la rue des Mélèzes. 



À l’arrivée des policiers, un septuagénaire était blessé et une femme dans la trentaine était inconsciente. L’homme âgé a été transporté à l’hôpital, mais serait hors de danger. Le décès de la femme a été constaté sur place.&nbsp;



Non loin de là, se trouvait à l’intérieur d’un véhicule, un homme de 42 ans gravement blessé. Il a succombé à ses blessures au Centre hospitalier.



Les enfants ont été confiés à la Direction de la protection de la jeunesse.&nbsp;



Le Service d’enquête sur les crimes contre la personne de la SQ a pris le dossier en main.&nbsp;



« Aucun autre suspect n’est recherché dans cette affaire. À première vue, c’est un crime conjugal et dès que l&#8217;état de santé du septuagénaire s’améliora, nous allons le rencontrer étant donné qu’il est un témoin clé dans cette histoire », a mentionné Marité Bolduc, porte-parole pour la Sûreté du Québec.&nbsp;

Une activité de reconnaissance pour le moins inhabituelle à l’égard des premiers ministres du Québec se déroulera le mardi 23 août prochain, au Centre d’art La petite église, à Saint-Eustache, en compagnie de Dave Turcotte, ex-député de Saint-Jean à l&#8217;Assemblée nationale, et d&#8217;Alain Lavigne, professeur titulaire à l&#8217;Université Laval.



Cette conférence-exposition intitulée «&nbsp;Des premiers ministres de toutes les couleurs&nbsp;» réunira ces deux hommes qui ont la particularité d’avoir, au fil des années, amassé des artéfacts et des pièces de collection de plusieurs des premiers ministres québécois, qu’il s’agisse d’objets inusités et d’images rarement diffusées.



Dans un premier temps, pendant environ 75 minutes, les deux conférenciers parleront ainsi, en présentant leurs plus belles pièces, de presque chacun de ces premiers ministres, de Gédéon Ouimet à Pauline Marois, en passant par Maurice Duplessis, Robert Bourassa, René Lévesque et, bien sûr, Paul Sauvé qui a aussi été député de la circonscription de Deux-Montagnes.



Puis, dans un deuxième temps et pendant cette fois une quinzaine de minutes, il sera question d’anciens députés de la région, comme Denis Hardy, ex-député libéral de l’ancienne circonscription de Terrebonne, qui regroupait alors en partie l’actuelle circonscription de Groulx, et Jean-Paul L’Allier, ex-député libéral de Deux-Montagnes et ex-ministre du gouvernement Bourassa.



Il y aura même un clin d’œil au premier et seul candidat à avoir porté les couleurs du Rassemblement pour l&#8217;indépendance nationale (RIN) dans la circonscription de Deux-Montagnes, à savoir Jean-Robert Rémillard. Celui-ci s’était présenté aux élections de juin 1966 qui avaient porté au pouvoir l’unioniste Daniel Johnson, père.



<h2>Une activité sans partisanerie</h2>



«&nbsp;Nous n’avons pas, au Québec, cette tradition de reconnaissance de nos premiers ministres, comme en France par exemple. Il n’y a que trois espaces muséaux consacrés à nos premiers ministres, notamment un, ici à Saint-Eustache, pour Paul Sauvé. C’est une activité qui se déroulera sans partisanerie. [Nos deux conférenciers] sont des gens passionnés. Ils seront là pour nous présenter, à travers les pièces qu’ils ont collectionnées, l’histoire du Québec et de nos premiers ministres », explique Michel Goyer, président de Patrimoine culturel Vieux-Saint-Eustache (PCVSE) qui a pris l’initiative d’organiser cet événement avec la collaboration de la Ville de Saint-Eustache.



Si cette activité, qui aura donc lieu le mardi 23&nbsp;août prochain, à compter de 19&nbsp;h, est ouverte et gratuite à tous, il faut cependant s’y inscrire à l’avance. Pour réserver sa place, il suffit tout simplement d’envoyer un courriel à l’adresse <a href="mailto:michelcgoyer@gmail.com">michelcgoyer@gmail.com</a>.

Les premiers ministres du Québec vus à travers des pièces de collection

Grâce à cette entente, comme l’a d’ailleurs annoncé votre hebdo L’ÉVEIL dans son édition du 20 juillet dernier, GBD Construction abandonne, en effet, son projet d’ériger 45 propriétés de type maisons unifamiliales jumelées (ou maisons de ville) dans la partie ‘’construisible’’ du plateau 3; ce qui permettrait de sauvegarder la forêt qui s’y trouve dans son intégralité comme le réclamaient de nombreux citoyens et des organismes environnementaux, comme REgarde citoyen!



Au total, la Municipalité de Saint-Joseph-du-Lac ajouterait ainsi 500&nbsp;000&nbsp;pieds carrés de boisés aux trois millions déjà acquis du ministère des Transports du Québec (1&nbsp;million) et, via expropriation, de GBD Construction (2&nbsp;millions).



<h2>Augmentation de la densification d’occupation</h2>



En contrepartie, la Municipalité accepte d’augmenter la densification d’occupation dans les secteurs du plateau&nbsp;1, situé à l’intersection du chemin Principal et au sud de l’autoroute 640, et de la terre Laviolette, située celle-là aux abords de l’autoroute 640, côté nord, non loin des étangs aérés. En clair, cela signifie qu’un peu plus grand nombre d’unités d’habitation pourraient être construites dans ces deux secteurs par rapport à ce qui est actuellement autorisé.



Également, l’entente stipule le montant que la Municipalité de Saint-Joseph-du-Lac payera pour acquérir cette portion de 280&nbsp;000&nbsp;pieds carrés située dans le secteur du plateau&nbsp;3, mais aussi l’indemnité immobilière à verser à GBD Construction pour la partie ‘’non construisible’’ pour laquelle la Municipalité de Saint-Joseph-du-Lac avait entrepris des procédures d’expropriation. Les deux parties n’avaient pas réussi à s’entendre sur un montant et c’est le Tribunal administratif du Québec qui avait le mandat de trancher cette question.



Les 1&nbsp;560&nbsp;personnes habiles à voter (qui recevront une brochure les invitant à y participer), mais aussi l’ensemble de la population joséphoise, en sauront davantage lors d’une soirée consultation publique prévue pour le lundi 12&nbsp;septembre prochain, 19&nbsp;h, et qui sera animée, question de «&nbsp;transparence&nbsp;», par un organisme indépendant. Si cela est nécessaire, des soirées de consultation additionnelles pourraient d’ailleurs s’ajouter.



Dans les jours qui suivront, les 1&nbsp;560&nbsp;Joséphois concernés auront alors le loisir de s’opposer ou non au projet de règlement et, par conséquent, à cette entente.



« On a entendu ce que les citoyens et REgarde citoyen! ont dit au sujet du plateau 3 et de la coupe d’arbres. On a aussi expliqué que le promoteur avait toutes les autorisations requises. Depuis le début de l’année, il est beaucoup question de densification dans les villes. On s’est dit que c’était une avenue à discuter avec GBD Construction. Après plusieurs échanges, on en est venu à une entente. Nous sommes convaincus que c’est une bonne entente, mais la décision finale, ce n’est pas le conseil municipal qui va la prendre, ce sont ces 1 560 personnes habiles à voter qui vont trancher entre le statu quo, soit la construction dans le plateau 3, ou une densification plus élevée sur le plateau 1 et la terre Laviolette », a tenu à signaler le maire Proulx, lors de la séance du 2 août dernier. Celui-ci a aussi voulu se faire rassurant quant à cette densification, disant qu’il n’était pas question de « milliers de nouvelles constructions ».



<h2>Encore trop d’éléments inconnus</h2>



Pour l’organisme REgarde citoyen!, présent à chacune des séances du conseil municipal au cours des derniers mois, il est encore trop tôt pour se prononcer sur cette entente. « Il y a trop d’éléments inconnus. Notre position en ce moment est que pour le résidu du plateau 1 où serait concentré des logements, cela ne semble pas poser de problèmes majeurs, étant donné que ce n’est pas un terrain agricole, qu’il n’y a pas d’arbre et que c’est à l’extérieur de la zone à risque de glissement de terrain. Faudrait voir quels seront les résultats de leurs études sur la circulation et le bruit », d’indiquer un des membres de l’organisme, Jean Baril.



« Pour ce qui est de la terre Laviolette, au nord de l’autoroute 640, […], nous n’avons pas assez d’information. Nous ne savons pas combien de logements seraient construits, à quel endroit sur le site et quelle est la qualité de ce boisé. Il faut souligner que toute la moitié ouest de ce terrain est sujette aux glissements de terrain. Il faudrait que ce soit construit absolument dans la moitié est. Il faut aussi avoir les résultats des études de circulation », de conclure M. Baril.

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