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Digue à Deux-Montagnes: le feu vert est (enfin) donné

Le député et ministre Benoit Charette, ainsi que le maire Denis Martin, bien heureux de cette annonce, tout comme les conseillers municipaux Erik Johnson, Micheline Groulx Stabile, conseillère municipale, district de l’Olympia, Margaret Lavallée, Michel Mendes, et le directeur général Benoit Ferland, qui les accompagne pour l’occasion.

Digue à Deux-Montagnes: le feu vert est (enfin) donné

Publié le 20/02/2019

Presque deux ans après les inondations catastrophiques du printemps 2017 qui ont touché, à divers degrés, plus de 600 résidences de son territoire, dont 31 qui ont dû être démolies et qui ne peuvent être reconstruites, la Ville de Deux-Montagnes a finalement obtenu le feu vert tant souhaité pour compléter la digue aux abords du lac des Deux Montagnes afin de contrer une nouvelle crue des eaux.

Le certificat d’autorisation nécessaire pour amorcer les travaux a, en effet, été émis par le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. D’ailleurs, dès la réception de ce fameux certificat, la Ville de Deux-Montagnes a lancé, le vendredi 8 février dernier, un appel d’offres en vue de l’exécution des travaux.

En tout, c’est sur une bande riveraine totalisant presque 400 mètres que seront menés principalement les travaux, afin de procéder à l’endiguement de la partie non protégée du territoire deux-montagnais, notamment entre la 13e Avenue et le barrage Grand-Moulin, ainsi qu’à la hauteur du parc Gault Gillepsie, par où les eaux avaient réussi à s’infiltrer pour se rendre jusqu’à des résidences situées aux abords du parc Central. Là où personne n’aurait imaginé pareille chose…

Un maire et un député-ministre satisfaits

Bien évidemment, le maire de Deux-Montagnes, Denis Martin, a accueilli plus que favorablement cette permission qu’il attendait avec impatience. Les premières démarches pour obtenir ce certificat d’autorisation date, en effet, de l’été 2017.

«L’aménagement de cette digue est essentiel pour permettre de protéger les citoyens de Deux-Montagnes des inondations. Nous ne voulons plus voir nos citoyens subir à nouveau les épreuves difficiles du printemps 2017», a commenté, en conférence de presse, le maire Denis Martin.

Le député de Deux-Montagnes et nouveau ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charette, s’est lui-aussi réjoui de cette annonce. «J’accompagne le maire Denis Martin et son administration depuis le tout début. Ils ont travaillé sans relâche pour prévenir les prochaines inondations. En septembre dernier, je m’étais engagé à veiller à ce que le prochain gouvernement émette les autorisations nécessaires. Je suis fier d’avoir contribué à la résolution de ce dossier», a-t-il déclaré lors de cette même conférence de presse.

Le coût et l’échéancier des travaux

Selon les premières estimations, le coût de ces travaux devrait osciller entre 1,2 M$ et 1,4 M$. Ce montant sera puisé à même des sommes réservées depuis les inondations dans le surplus accumulé de la Ville. L’administration du maire Martin tente aussi d’obtenir une subvention gouvernementale pour réduire la facture qu’elle aura à assumer.

«Il faut savoir que les inondations de 2017 ont coûté quelque 900 000 $ à la Ville seulement. L’aménagement de cette digue s’avère donc un très bon investissement», a précisé le directeur général Benoît Ferland, lorsqu’interrogé par votre hebdo L’ÉVEIL.

Quant aux travaux, ils devraient débuter après l’ouverture de l’appel d’offres lancé à cet effet et l’adjudication des contrats, prévues dans les deux cas pour le 25 février.

Toutefois, les travaux devront cesser au cours du mois d’avril, en raison des contraintes environnementales qui sont imposées. «La période d’intervention pour de tels types de travaux en zone riveraine doit se faire préférablement en hiver, de façon à ne pas perturber l’environnement. Les travaux, qui seront cependant bien amorcés, pourraient donc ne pas être complétés entièrement. La Ville a cependant toujours les 1 700 blocs de ciment qu’elle a achetés pour parer à une éventuelle catastrophe», d’indiquer, en guise de conclusion, M. Ferland.