En ce qui concerne la bibliothèque, il y a «de bonnes chances» que la première pelletée de terre ait lieu en 2016, indique-t-elle. Le projet constitue un investissement de 5 M$ pour la Ville. La nouvelle construction serait annexée au centre communautaire actuel et serait érigée à sa droite, vers le stationnement. Les locaux de la bibliothèque seraient répartis sur deux étages, alors que le sous-sol accueillerait une salle communautaire. Appelée à commenter pareille dépense, Mme Paulus rappelle que la Ville paye un bail de quelque 90 000 $ par année pour la location des locaux qui abritent actuellement la bibliothèque.
Quant aux projets d’aréna et de piscine, construits sur la portion nord‑est de l’intersection du boulevard des Promenades et du chemin d’Oka, encore une fois, la mairesse a eu une rencontre de travail avec les promoteurs au cours des dernières semaines. Selon les discussions, les premiers travaux de creusage pourraient avoir lieu dès 2015 pour les deux installations qui pourraient être érigées à même un seul édifice. Sonia Paulus a indiqué que le garage municipal ne déménagerait pas, une décision, dit‑elle, qui fera en sorte de rassurer certains résidants de la rue des Tilleuls qui avaient exprimé la crainte de voir la nouvelle construction érigée à proximité de leurs résidences.
Ce projet étant l’œuvre de propriétaires privés, la mairesse Paulus a indiqué qu’aucune entente de partenariat n’avait encore été conclue quant à une éventuelle location d’heures par la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac. Les discussions seraient encore au stade préliminaire.
Finalement, la mairesse a annoncé la signature d’une promesse d’achat pour le projet de construction d’une entrée d’autoroute à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, un projet total de 3,5 M$. Maintenant que cette entente est conclue, le conseil municipal doit adopter un règlement d’emprunt au cours des prochaines séances du conseil. Mme Paulus estime que cette résolution pourrait être adoptée en décembre 2014 ou en janvier 2015.

Des pelletées de terre prévues en 2015 et 2016

Ainsi, le candidat Claude Girard, du secteur 1 (Saint-Joseph-du-Lac, Oka, Saint-Placide, Mirabel), a abordé la réussite de l’élève par des exemples rappelant l’implication du parent et de l’enseignant. Ainsi, selon une étude effectuée en 1995 où des finissants de 5e secondaire avaient été interrogés sur leur possibilité de décrocher de l’école, 42 % avaient avoué avoir songé sérieusement à le faire au cours de leur cursus scolaire. «Quatre‑vingts pour cent de ces élèves n’ont pas décroché, car leurs parents les avaient poussés à atteindre leur rêve», rapporte l’aspirant commissaire.
Soulignons que les objectifs de l’équipe sur ce sujet visent: la mise en place des activités pour accroître le sentiment d’appartenance et la fierté de réussir; instaurer des projets d’éducation civique pour contrer l’intimidation; soutenir les activités culturelles pour renforcer l’intégration; favoriser la flexibilité de l’école pour s’adapter aux élèves à besoins particuliers.
Second enjeu
Le second enjeu a été traité par la candidate du secteur 5 (Boisbriand), Karine Laramée, pour qui le rôle du parent est capital dans la réussite de l’élève.
«La réalité d’aujourd’hui fait en sorte que les deux parents travaillent. On doit trouver des solutions qui plairont à l’école ainsi qu’aux parents et qui donneront le goût à ces derniers de s’impliquer», souligne‑t‑elle.
Rappelant que plusieurs parents sont aux prises avec des enfants ne fréquentant pas le même service de garde que leur école, la candidate a promis de trouver une solution facilitante pour ceux‑ci.
Troisième enjeu
Le partenariat a été le troisième enjeu apporté par le candidat du secteur 10 (Bois-des-Filion, Terrebonne, Lorraine), Antonio Ciarciaglino, qui rappelle l’importance des partenaires dans l’éducation des enfants puisque «l’école n’est pas la seule solution à la réussite; le milieu doit aussi épauler».
En d’autres mots, développer des liens privilégiés avec les partenaires du milieu. «Ceci impliquera différents paliers, dont les maisons de jeunes entre autres», de dire M. Ciarciaglino.
Quatrième enjeu
Dernier enjeu de cette conférence de presse, l’administration élaborée par le chef de l’équipe et candidat à la présidence de la CSSMI Louis Kemp, qui a réitéré son rôle de chien de garde face aux budgets de la CSSMI.
«C’est aux élus de donner une orientation à la Commission scolaire, a‑t‑il mentionné. Contrôle des budgets, choix judicieux, prises de décision, mécanismes de vérification interne, tout cela doit être mis de l’avant.»
Notons que des brochures explicatives du programme de l’équipe Énergie scolaire seront distribuées sur tout le territoire.

Équipe Énergie scolaire: Les enjeux de l’école de demain

«C’est une belle entreprise locale qui a un impact à travers tout le Québec et à travers le monde», a-t-il souligné, lors d’un point de presse, après sa visite des lieux.
Ce dernier a profité de son passage pour discuter avec des producteurs agricoles de la région, sous forme de table ronde, de leurs préoccupations et de leurs attentes à l’endroit du gouvernement fédéral. Il a été question de leur place sur les marchés internationaux, de la pérennité de leur entreprise agricole et aussi du rôle des travailleurs temporaires, a spécifié Justin Trudeau, quelques minutes après ce tour de table.
Interrogé sur la démolition prochaine de l’aérogare, M. Trudeau s’est montré plutôt critique envers le gouvernement Harper. «C’est vraiment désolant de voir qu’on a un gouvernement fédéral, qui, depuis quelques années, s’est désengagé, de voir son manque de transparence et le manque de volonté pour travailler avec les agriculteurs. Il faut trouver des solutions, travailler avec les municipalités locales, élaborer une vision de l’avenir dans lequel on va pouvoir assurer une prospérité pour la région», a affirmé M. Trudeau, qui dit s’être pour sa part engagé à devenir un partenaire actif de la Ville en vue d’assurer l’avenir de la nouvelle circonscription de Mirabel.
Quant à ceux qui insistent pour lui rappeler que le dossier de l’aéroport relève à l’origine d’une décision prise sous le règne de son paternel, qualifiée par certains de fiasco libéral, M. Trudeau s’est montré plutôt farouche à ouvrir la discussion à ce sujet.
Celui-ci n’entend pas mener une campagne électorale basée sur les attaques personnelles, dit-il. «Moi, je suis intéressé à chercher des solutions. C’est pour cela qu’avec les agriculteurs et les élus municipaux, on a discuté de différentes options, des barrières à la réussite du parc industriel. Il y a aussi les enjeux entourant la vente des terres des expropriés, car il y a des agriculteurs qui veulent les développer. On a besoin que le gouvernement fédéral s’occupe plus activement de ce dossier», de souligner Justin Trudeau.
Ce dernier ne croit pas que le nom de Trudeau sera un obstacle pour que le PLC puisse décrocher la circonscription de Mirabel aux élections de 2015. Il assure que les gens ont d’abord envie de regarder vers l’avant.
«Il y a des défis à travers le pays et quand je regarde le travail que le Parti libéral a à faire pour bâtir une équipe forte, une alternative et un meilleur gouvernement, je suis très content de l’approche qui rassemble et qui est positive. Je ne veux pas m’occuper des attaques, a martelé le chef libéral. Je préfère m’occuper des besoins des citoyens et j’ai un candidat ici qui fait exactement cela, et je suis très confiant pour les prochaines élections.»
«Karl connaît bien le comté, a-t-il dit. Il a travaillé beaucoup avec le maire Bouchard dans le dossier de l’aérogare. Il passe beaucoup de temps avec les agriculteurs», a-t-il noté.
Enfin, M. Trudeau a affirmé que Karl Trudel illustre bien qu’il y a une relève active au sein du Parti libéral, pouvant notamment parler au nom des jeunes familles.