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Des informations erronées, dit la Ville

Des informations erronées, dit la Ville

Publié le 17/04/2009

La réaction de la Ville de Saint-Eustache ne s’est pas fait attendre en lien avec les déclarations publiques de l’ex-conseiller et candidat à la mairie Denis Paré à propos de l’incendie qui a détruit deux bâtiments dans le Vieux-Saint-Eustache le 26 mars dernier.

Dans un communiqué qu’elle a émis le 14 avril, la Ville déclare que, «à la suite du violent incendie qui a rasé le Bar Chez Aubé dans le Vieux-Saint-Eustache, le jeudi 26 mars dernier, la Ville tient à apporter des précisions sur le déroulement des évènements, en réponse aux informations erronées rapportées par M. Denis Paré dans les médias locaux».

On est d’ores et déjà convaincu, au Service de police, que l’incendie est d’origine criminelle. La Ville a rappelé qu’il a pris naissance au rez-de-chaussée de l’immeuble vers 5 h 15, à l’intérieur du Bar Chez Aubé, rue Saint-Eustache. «Des traces d’accélérant ont été trouvées sur les lieux, et des témoins disent avoir vu trois individus s’enfuir dans les instants qui ont suivi le déclenchement de l’incendie. Les pompiers de Saint-Eustache sont rapidement intervenus avec deux autopompes, une échelle aérienne et une unité de soutien, et ce, en 5 minutes et 21 secondes, précise la Ville dans le communiqué de presse. Comme il est d’usage de le faire, les autopompes ont été alimentées en eau via des bornes-fontaines situées à proximité. Constatant qu’un bris mineur risquait de diminuer l’alimentation en eau de l’une d’entre elles, les pompiers ont aussitôt établi une nouvelle connexion sur une quatrième borne-fontaine, à titre préventif. Précisons que l’autopompe alimentée par la borne défectueuse n’a jamais cessé d’être en service. En aucun temps les opérations de secours n’ont souffert de manque d’eau et cette opération de branchement n’a eu aucune incidence sur l’incendie ou sa propagation.»

En outre, la Ville précise que l’inspection des bornes-fontaines est effectuée sur une base annuelle par le Service des travaux publics, «selon une méthodologie rigoureuse, comme le veut la norme», ajoute-t-elle. «La borne dont il est question a été vérifiée le 6 mai 2008 à 10 h 07 et fonctionnait parfaitement à ce moment. Le bris est donc survenu ultérieurement, possiblement pendant l’hiver. Celle-ci a été réparée depuis l’incendie.»

La Ville estime que «la nature même du bâtiment, son âge et les travaux de rénovation qui y ont été apportés au fil des décennies ont compliqué le travail des pompiers». Leurs collègues de Sainte-Thérèse et de Mirabel sont venus leur prêter main-forte. Au total, une soixantaine de pompiers ont travaillé pendant plus de 10 heures pour venir à bout de l’incendie. Six autopompes et trois échelles aériennes ont été nécessaires.