logo journal leveil
icon journal
Des caméras de surveillance pour réduire les graffitis

(Photo Michel Chartrand) – Le maire sortant de Deux-Montagnes, Marc Lauzon, a présenté les actions de son Administration pour réduire le nombre de graffitis dans la ville. Il était entouré des membres de son équipe: Martin Bigras, conseiller municipal du quartier du Coteau, Gilles Saint-Marseille, conseiller du quartier du Golf, Suzette Bigras, candidate pour le district du Grand-Moulin et Éric Johnson candidat pour le secteur du Coteau.

Des caméras de surveillance pour réduire les graffitis

Publié le 04/09/2009

Fini les graffitis urbains dans la ville de Deux-Montagnes. Pour arrêter les apprentis artistes en herbe d’utiliser le mobilier urbain ainsi que les différents murs de la municipalité comme toile d’expression, l’administration municipale a décidé de prendre les grands moyens.

Lors de son point de presse hebdomadaire, le maire sortant de Deux-Montagnes, Marc Lauzon, a profité de l’occasion pour rappeler les actions de la Ville contre la pollution visuelle.
«Les graffitis ne sont pas de l’art. À Deux-Montagnes, comme dans d’autres villes, nous avons connu une augmentation dans le nombre de graffitis dans différents endroits de la municipalité», de mentionner le maire, entouré de plusieurs de ses candidats et conseillers municipaux sortants.

Selon les informations, les artistes en herbe pris en délit par les forces policières seraient d’âge mineur. Une équation à considérer dans la problématique des graffitis, puisque des mineurs ne possèdent pas les mêmes considérations devant la loi. «Parmis les huit personnes qui ont été arrêtées pour avoir fait des graffitis, trois avaient moins de 10 ans», de confier le maire, visiblement surpris de cette donnée.

Pour aider les policiers dans leurs interventions, la Ville étudie la possibilité de changer la réglementation municipale. Le but: responsabiliser les parents envers les gestes et actions posés par leurs enfants. «Le conseil étudie actuellement la possibilité de changer la réglementation municipale. Je pense qu’à 10 ans, les parents ont une responsabilité envers leurs enfants», de souligner Marc Lauzon.

En plus de la possibilité de changer la réglementation, les membres du conseil ont voté en faveur de l’achat d’une caméra ultra-moderne. Cet appareil, au coût de 18 000 $ dollars, sera installé dans les principaux parcs de la ville où des actes de vandalisme ont été remarqués. «C’est un projet pilote pour le moment. Le conseil a voté en faveur de l’achat d’une première caméra qui sera installée au barrage du Grand-Moulin», de souligner le maire.

D’après les informations, les caméras sont dotées d’une technologie IP. Leurs images peuvent être consultées à partir de n’importe quel terminal relié à Internet. Les caméras réussissent à capter une image à plus de 100 mètres. De plus, la personne devant le terminal peut communiquer directement avec le suspect par l’entremise d’un microphone placé sur la caméra. «Les policiers, au poste ou dans le véhicule, pourront consulter les images prises par la caméra. On peut imaginer que ça va aider les policiers dans leur enquête», de préciser le maire.

Actuellement, les graffitis coûtent entre 35 000 $ et 40 000 $ dollars à la municipalité annuellement. «On sait qu’il y a trois groupes organisés à Deux-Montagnes qui font du vandalisme. On pense que la présence de caméra aura un impact sur la qualité de vie des citoyens», de mentionner le maire.
«La présence de caméra de surveillance va aider le sentiment de sécurité chez les citoyens et contrer la problématique d’intimidation chez certains groupes», de résumer Martin Bigras, conseiller municipal sortant.