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Mise à jour: décès de l’ex-maire et ex-député Jean-Guy Bergeron

Jean-Guy Bergeron, alors qu’il était député de Deux-Montagnes.

Mise à jour: décès de l’ex-maire et ex-député Jean-Guy Bergeron

Publié le 21/06/2018

Ancien conseiller municipal et maire de la Ville de Deux-Montagnes, également ancien député de la circonscription électorale de Deux-Montagnes, Jean-Guy Bergeron est décédé, le mercredi 20 juin dernier, à l’âge de 90 ans.

Né à Montréal, le 23 octobre 1927, M. Bergeron, un dentiste qui a exercé à Deux-Montagnes de 1955 à 1988, a certes marqué l’histoire politique de la MRC de Deux-Montagnes. Il a d’abord été conseiller municipal dans cette ville, de 1964 à 1967 et de 1978 à 1982, puis maire de cette même ville de 1982 à 1989.

Un rêve réalisé

Défait à deux reprises comme candidat de l’Union nationale, en 1966 et en 1970, il réalise un rêve en devenant le 25 septembre 1989, député de la circonscription de Deux-Montagnes sous la bannière du Parti libéral du Québec (PLQ). Il l’emporte, au terme d’une âpre lutte à quatre, grâce à une mince majorité de 515 voix contre la péquiste Hélène Robert, soit 15 656 voix contre 15 141.

S’il doit composer en 1990, avec la crise d’Oka et l’échec de l’accord du lac Meech durant ce mandat, M. Bergeron vit cependant aussi un grand moment lorsque la nécessité de moderniser la ligne Montréal–Deux-Montagnes, qu’il avait tant réclamée comme conseiller municipal et maire, est reconnue en 1988 par l’entremise du ministre des Transports du Québec de l’époque, Marc-Yvan Côté. En 1991, son successeur, Sam Elkas, obtiendra le feu vert pour aller de l’avant avec ces travaux de modernisation qui seront complétés avec la mise en service des nouveaux trains en janvier 1996.

Après ce premier mandat, marqué aussi par, entre autres réalisations, l’agrandissement de l’Hôpital de Saint-Eustache, il décide de ne pas se représenter à l’élection du 12 septembre 1994. Il tentera, le mois de novembre suivant, de redevenir maire de Deux-Montagnes, mais sera défait.

Les funérailles

Précisons, enfin, que M. Bergeron, époux de feu Doris Frenette, laisse dans le deuil ses enfants Jean Yves et France (Roger Gosselin), ses petits-enfants Anik, Julie Andrée (Jhon Edinson), Jonathan (André-Anne), Émilie (Sébastien), ses arrières-petits-enfants Caliana, Santiago et Alice, ainsi que plusieurs autres parents et amis.

Ses funérailles auront lieu le samedi 7 juillet, à 11 h, en l’église Saint-Agapit, située au 1002, chemin Oka, à Deux-Montagnes. Sa famille recevra les condoléances dès 10 h, au même endroit.