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Daniel Goyer souhaite à nouveau être sur les rangs pour le PQ

À l’extrême gauche, Daniel Goyer pose en compagnie des membres de l’exécutif du PQ de Deux-Montagnes, à savoir François Paquet, président, Benoît Valois, vice-président, Lorraine Brunelle, secrétaire, Bobby Dagenais, conseiller, Jocelyne Goyette, conseillère, Micheline Robichaud, trésorière, et Ginette Génier, conseillère, ainsi que de Mathieu Traversy, député de Terrebonne, et orateur invité à cette assemblée générale annuelle.

Daniel Goyer souhaite à nouveau être sur les rangs pour le PQ

Publié le 27/02/2018

Député provincial de Deux-Montagnes pendant 18 mois, de septembre 2012 à avril 2014, Daniel Goyer a annoncé son intention d’être de nouveau sur les rangs, sous la bannière du Parti québécois (PQ), en vue du scrutin du mois d’octobre prochain; rumeur qui circulait déjà à cet effet depuis quelques semaines.

Député provincial de Deux-Montagnes pendant 18 mois, de septembre 2012 à avril 2014, Daniel Goyer a annoncé son intention d’être de nouveau sur les rangs, sous la bannière du Parti québécois (PQ), en vue du scrutin du mois d’octobre prochain; rumeur qui circulait déjà à cet effet depuis quelques semaines.

Rappelons que Daniel Goyer l’avait emporté aux élections du 4 septembre 2012 avec une majorité de 1 321 voix sur le candidat de la Coalition Avenir Québec (CAQ), Benoit Charette. Ce dernier, élu une première fois au scrutin du 8 décembre 2008, comme candidat péquiste, mais qui avait joint les rangs caquistes en cours de mandat, sollicitait alors un deuxième mandat.

Les deux hommes s’étaient retrouvés pour un nouveau face-à-face au scrutin du 7 avril 2014. Le caquiste Benoit Charette avait eu gain de cause à ce moment sur le péquiste et député sortant Daniel Goyer, en vertu d’une courte majorité de 761 voix.

Le goût de servir à nouveau

«J’ai aimé le travail de député et j’ai représenté les citoyens et citoyennes de la circonscription avec dévouement et intégrité. Aujourd’hui, j’ai encore le goût de servir avec l’équipe du Parti québécois et son chef Jean-François Lisée, afin de faire avancer le Québec» , a confié M. Goyer, lors de la récente assemblée générale annuelle des membres du PQ de la circonscription de Deux-Montagnes, au cours de laquelle il a confirmé ses intentions.

«Avec mes 16 années de conseiller municipal pour la Ville de Saint-Eustache [de 1996 à 2012] et les 18 mois à titre de député, je crois connaître les enjeux et dossiers qui préoccupent les personnes de la circonscription. Mon cheminement d’homme public démontre que je sais écouter, que je suis un homme de convictions et avant tout un passionné pour mon coin de pays. Pour les habituées de Facebook et des clics, je peux dire que «J’aime» ma région et mon pays, le Québec» , d’ajouter ce résidant de Saint-Eustache et ex-attaché politique du député péquiste Pierre de Bellefeuille, de 1976 à 1983.

Une assemblée d’investiture à venir

Avant d’en découdre de nouveau avec Benoit Charette, lequel a lui confirmé en janvier qu’il sollicitera un nouveau mandat, Daniel Goyer devra remporter l’investiture péquiste du PQ dans Deux-Montagnes, laquelle aura lieu le dimanche 18 mars prochain. Il est le seul candidat en lice pour le moment. En tout, 500 membres auront droit de vote lors de cette assemblée d’investiture.

Précisons, enfin, que les prochaines élections provinciales – dorénavant à date fixe – auront lieu le lundi 1er octobre prochain. Au dernier scrutin, dans Deux-Montagnes, six candidats étaient en lice et le taux de participation avait été de 74,45 %. Le caquiste Benoit Charette avait complété la soirée électorale avec 34,16 % du suffrage exprimé, le péquiste Daniel Goyer avec 31,97 %, et le libéral Luc Leclerc avec 25,65 %. Les trois autres candidats s’étaient partagé les 8,21 % restants.

Enfin, notons que, s’il est choisi pour représenter le PQ, il s’agira d’une quatrième campagne électorale pour M. Goyer sur la scène provinciale, toutes sous la bannière péquiste. Outre celles de 2012 et 2014, il avait aussi été candidat dans Deux-Montagnes une première fois lors de l’élection générale du 26 mars 2007, et avait alors subi la défaite par 1 132 voix aux mains de Lucie Leblanc, de la défunte Action démocratique du Québec (ADQ).