«Je suis très heureux de l’issue du scrutin. Je savais que j’avais des chances de gagner, mais je n’avais pas conscience de l’importance de la vague orange sur l’ensemble des électeurs du Québec», a-t-il mentionné, en entrevue téléphonique, quelques jours après son élection.
Impliqué au sein du Nouveau Parti démocratique (NPD) depuis 2004, François Pilon en était à sa troisième tentative à titre de candidat à une élection fédérale. La première fois, il s’est présenté dans Honoré-Mercier, où il résidait à l’époque. Il a répété l’exercice à deux autres reprises dans la même circonscription, soit en 2006 et 2008, toujours sous la bannière néo-démocrate. «J’ai choisi de me présenter cette fois à Laval, car j’habite de nouveau dans cette ville», d’indiquer M. Pilon, né à Laval en 1958 et qui a grandi dans le comté Laval-Les-Îles.
François Pilon a été très actif au sein de son syndicat, où il a occupé le poste de vice-président de 1999 à 2006, en plus d’être impliqué dans différents organismes communautaires et sociaux. «Le NPD rejoint mes valeurs et mes convictions profondes. Je suis très fier de représenter les citoyens de Laval-Les-Îles à la Chambre des communes», d’ajouter ce père de deux enfants et grand-père de deux petits-enfants.
Le nouveau député ne se cache pas d’avoir fait une campagne très modeste. «Ma campagne a été surtout sur le terrain. J’avais quelques pancartes ici est là, mais pas une très grosse organisation. Il faut savoir que le NPD ne possède pas une organisation aussi grosse que ceux des grands partis au Québec», dit-il, visiblement fier de sa campagne malgré les circonstances.
«J’ai senti un vent de changement pendant la campagne. À titre d’exemple, à l’épicerie, il y avait des gens qui me saluaient et me souhaitaient bonne chance, contrairement à mes autres campagnes électorales, où il n’y avait pas un tel engouement dans la population», a-t-il remarqué.
Au chapitre de ses priorités, le nouveau député néo-démocrate a l’intention de rester impliqué dans son comté et auprès de ses électeurs. «Il y a beaucoup de gens qui reprochent aux députés leur absence. Moi, je veux rester impliqué et près des gens tout le long de mon mandat», a-t-il conclu.