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Circulation lourde sur la montée Saint-Charles: des citoyens demandent l’aide de la Ville

Circulation lourde sur la montée Saint-Charles: des citoyens demandent l’aide de la Ville

Publié le 19/10/2012

Un groupe de citoyens outrés par la circulation lourde sur la montée Saint-Charles, au nord de l’autoroute 640, a demandé l’aide de la Ville de Saint-Eustache, lors de la séance ordinaire du conseil municipal du 9 octobre dernier.

Une résidante du secteur qualifie d’abusive la quantité de camions qui y circule actuellement, et dit constater depuis 2010, une augmentation du nombre de poids lourds qui empruntent cette route qui mène à une carrière à Mirabel.

«Nous avons besoin d’une solution pour rehausser notre qualité de vie. Nous avons des droits. Venez voir l’état de nos clôtures, de nos maisons et de nos voitures», a-t-elle plaidé devant les élus municipaux. De plus, certains citoyens rapportent que la circulation commencerait aussi tôt qu’à 5 h 30 le matin.

Le maire Pierre Charron a expliqué que le Service de police de Saint-Eustache était bien au fait du dossier, et qu’il allait s’assurer de faire respecter les limites de vitesse. «On ne peut pas interdire le passage de camions», dit-il, cependant. Le nombre de camions semble aussi être augmenté par des activités de remblais. Encore une fois, à part les outils réglementaires dont dispose Saint-Eustache pour encadrer la pratique, la Ville ne peut intervenir. Elle peut encore moins le faire à l’extérieur des limites de son territoire. «Pour ce qui est des conditions voulues par la Ville, l’encadrement peut être fait par la réglementation sur la circulation et la sécurité», a précisé le maire.

M. Charron a tout de même envisagé la mise sur pied d’un comité, auquel siégeraient un certain nombre de résidants. «On va certainement réussir à se faire entendre», a-t-il dit. La limite de vitesse, actuellement à 60 km/h dans ce secteur, pourrait être baissée à 50 km/h, le seuil minimum permis par la loi.

Un résidant, qui a une fille de huit ans, estime que la sécurité des jeunes est compromise par la situation actuelle. Durant son intervention, il a d’ailleurs invité à plusieurs reprises la conseillère Sylvie Cloutier à venir constater de visu la problématique.

Un autre citoyen du secteur a demandé si les citoyens avaient le droit d’organiser des manifestations pour décrier la situation. «Quand c’est bien encadré et fait de façon sécuritaire, oui, mais il y a d’autres choses à faire avant. On va commencer par un comité. On va aussi demander à Mirabel d’être impliqué», a répondu M. Charron.

Au moment de la tenue du conseil municipal, le 9 octobre dernier, la Ville se donnait 15 jours pour organiser une rencontre avec les citoyens pour la formation de ce comité. De leur côté, les résidants du secteur ont assuré que trois ou quatre personnes seraient désignées d’ici là pour les représenter.