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Benoit Charette dénonce l’inaction du gouvernement Charest en santé

(Photo Yves Déry) – Le candidat péquiste dans Deux-Montagnes, Benoit Charette, estime que le retard des travaux d’agrandissement de l’Hôpital de Saint-Eustache a causé le report du transfert du CLSC Jean-Olivier-Chénier.

Benoit Charette dénonce l’inaction du gouvernement Charest en santé

Publié le 15/11/2008

Le candidat du Parti québécois dans Deux-Montagnes, Benoit Charette, dénonce le manque de vision du gouvernement libéral Charest en matière de santé.

Devant le CLSC Jean-Olivier-Chénier, le candidat du PQ a rappelé l’incapacité du gouvernement libéral d’arriver à la réalisation d’un seul projet, notamment celui du Centre hospitalier de l’Université de Montréal. «Dans Deux-Montagnes, on n’a qu’à penser à l’Hôpital de Saint-Eustache. Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Yves Bolduc, est venu dernièrement pour annoncer une troisième fois l’agrandissement de l’hôpital. Curieusement, il est venu une semaine avant le déclenchement des élections. N’empêche, le travail n’est pas encore commencé», fait-il remarquer.

Il indique qu’en avril 2003, le ministre de la Santé et des Services sociaux de l’époque, le péquiste François Legault, avait annoncé l’agrandissement de l’hôpital, qui devait débuter en 2004. Ce sont quatre années perdues, estime-t-il.

Benoit Charette déplore également que la région soit «largement défavorisée» en termes de budget en ce qui a trait à la santé. «Il n’y a pas suffisamment de médecins formés. Le nombre de permis de pratique qui nous sont accordés ne correspond pas à l’importante croissance démographique des Basses-Laurentides, fait-il savoir. Notre région est défavorisée quant au financement en santé. Cela entraîne découragement et démissions chez nos médecins et nos infirmières. Ce cercle vicieux se traduit par moins d’effectifs, plus d’heures supplémentaires et des fermetures de lits.»

Il assure vouloir travailler à trouver des solutions, notamment avec le directeur général du Centre de santé et des services sociaux du Lac-des-Deux-Montagnes, Roch Martel, et son conseil d’administration.

Selon M. Charette, le retard de l’agrandissement de l’hôpital a causé le retard des autres projets sur le territoire. Les travaux à l’urgence de l’hôpital et le transfert du CLSC Jean-Olivier-Chénier ont été reportés. Il souligne notamment le manque d’espace et le stationnement inadéquat de l’établissement.

Promesses du Parti québécois

Le candidat péquiste de Deux-Montagnes a tenu à faire ressortir les engagements de son parti en matière de santé, soulignant qu’il est le seul à préconiser un système de santé public plus fort.

Lancer un programme de valorisation des professions en santé et en services sociaux afin de favoriser le recrutement, l’attraction et la rétention du personnel.

Abroger dès maintenant les dispositions réglementaires de la loi 33 qui favorisent le développement des cliniques privées.

Responsabiliser davantage les établissements en leur donnant plus de marge de manœuvre et placer les professionnels de la santé au centre des décisions des réseaux locaux de santé.

Garantir l’accès à des services spécialisés dans les délais médicalement requis grâce à un usage plus performant des blocs opératoires et à l’amélioration des mécanismes d’accès aux services spécialisés.

Soutenir davantage, avec la collaboration des différents partenaires du milieu et des associations de travailleurs, des projets de réorganisation locale du travail et des services cliniques.