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Bâtir un monde de justice avec Développement et Paix

Bâtir un monde de justice avec Développement et Paix

Publié le 26/04/2011

Le diocèse de Saint-Jérôme démarre sa nouvelle campagne Carême de partage 2011. L’exercice permettra d’amasser des fonds qui seront remis à l’organisme Développement et Paix pour ses programmes réguliers. L’objectif à atteindre cette année est de 60 000 $, un montant qui a été dévoilé par Mgr Pierre Morissette, évêque du diocèse de Saint-Jérôme.

Le conseil diocésain, présidé par Jules Théorêt, a décidé d’accroître le défi de la campagne qui, l’an dernier, avait rapporté près de 51 000 $. On semble très confiants d’y parvenir. «Ce n’est pas une fortune. Dans notre diocèse, on répertorie environ 407 000 catholiques. Imaginez si tous mettaient 1 $, à quoi on arriverait», de dire M. Morissette.

«Nous vivons dans un monde de grande disparité. Des individus, des pays ont beaucoup; d’autres très peu. La solidarité et le partage sont des moyens de rétablir un peu l’équilibre», poursuit l’évêque. Celui-ci précise que la période de carême est choisie à chaque année pour cette collecte de fonds, car c’est un évènement important qui rassemble les chrétiens autour de trois thèmes: la prière, le jeûne et le partage.

Lors de la conférence de presse, Normand Comte, chargé de projet pour Haïti chez Développement et Paix, était également présent. Dans la dernière année, 121 000 $ ont été amassés à Saint-Jérôme pour l’après-séisme en Haïti. Ce montant a été ajouté aux 20 millions amassés par l’ensemble des Canadiens pour Développement et Paix et Haïti. M. Comte a fait une présentation rendant compte de la situation sur le terrain.

«Tout d’abord, il faut comprendre que notre intervention se fait en deux phases, celle d’urgence et celle de la reconstruction. Nous sommes dans la 2e phase», explique-t-il d’entrée de jeu. Il ajoute également que la spécificité de l’organisme est de travailler avec des partenaires du milieu qui ont l’expérience du terrain. Sur place du 8 au 22 février, M. Comte raconte: «C’est un peuple en marche, qui s’est mobilisé et s’est mis au travail dès le lendemain du séisme. Je suis revenu avec beaucoup d’espoir malgré tout.» Le programme de reconstruction de Développement et Paix s’étend sur cinq ans et s’organise autour de trois axes principaux que sont la reconstruction, la sécurité alimentaire et la question des droits humains.

Avec des partenaires du milieu, on a déjà commencé la reconstruction de maisons. Le projet prévoit l’édification de 1 700 maisons, notamment dans la région de Gressier. On a également encouragé la plantation de semences qui, un an après le séisme, rapportent déjà. Normand Comte souligne également que l’on a mis en place des comités de sécurité et de surveillance, dans certains campements, pour protéger les femmes et les enfants des agressions et des vols. «Nous travaillons à ce que le peuple retrouve une certaine dignité», explique le chargé de projet avant de conclure: «Nous faisons un travail de solidarité en travaillant en appui aux organismes locaux et aux communautés religieuses.»

Il est possible de faire un don à Développement et Paix par Internet au [www.devp.org] ou par la poste au 1425, boulevard René-Lévesque Ouest, 3e étage, Montréal, Québec  H3G 1T7.