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Avec la chorégraphe Carol Jones: De la danse percussive pour contrer la violence faite aux femmes

La réputée chorégraphe Carol Jones a réuni à La Mouvance

Avec la chorégraphe Carol Jones: De la danse percussive pour contrer la violence faite aux femmes

Publié le 12/01/2015

C’est sur quelques pas de danse percussive que l’organisme La Mouvance, Centre de femmes a commémoré le 25e anniversaire de la tuerie de Polytechnique Montréal, événement s’inscrivant au programme des 12 jours d’action contre la violence faite aux femmes.

Le jeudi 4 décembre dernier, plusieurs femmes se sont en effet réunies dans les locaux de l’organisme, rue De Bellefeuille, à Saint-Eustache. Des partenaires provenant d’autres organismes, mais aussi des citoyennes conscientes que la mobilisation reste encore la meilleure façon de sensibiliser victimes et agresseurs à l’inacceptable violence envers les femmes.

Il faut dire que les pas de danse proposés avaient été chorégraphiés par nulle autre que Carol Jones, une artiste réputée dans le milieu de la danse, au Québec. Sous forme d’atelier, la vingtaine de participantes ont donc exécuté quelques mouvements de la danse connue sous le titre de Free (liberté) et dénonçant la traite des êtres humains.

Free, c’est le tout nouveau spectacle de Carol Jones. Entourée d’artistes, elle signe le texte et la mise en scène de cette pièce où poésie et danse rythmée expriment la quête de la liberté. La chorégraphe présente le spectacle complet sur différentes scènes jusqu’à l’an prochain.

L’équipe de La Mouvance, Centre de femmes était évidemment très heureuse d’accueillir cette réputée chorégraphe. «La danse percussive utilise le corps pour en tirer des sons. Au lieu d’utiliser les mots, nous avons décidé de danser», d’expliquer Janique Durand, infirmière de l’endroit, également responsable de la programmation des activités

Pour Carol Jones, qui se spécialise dans la danse percussive, cette expression tout en mouvements stimule la créativité et exerce la coordination et la mémoire. Elle favoriserait aussi l’écoute.

C’est que plusieurs parties du corps agiraient comme des caisses de résonance, étant liées à des zones émotives leur étant propres.

Les participantes ont adoré leur expérience. Il n’y avait qu’à voir l’application avec laquelle elles répétaient les exercices que leur proposait la chorégraphe. «Elles se sont aussi montrées intéressées à reprendre quelques pas de danse lors de la Marche mondiale des femmes locale, qui se tiendra le 9 mars», a assuré Mme Durand, après l’exercice.

Bien que le déroulement de cette prochaine activité ne soit pas encore au point, les organisatrices de La Mouvance, Centre de femmes souhaitent vivement que la danseuse Jones fasse partie du groupe et anime un exercice de danse, tel que celui du 4 décembre.