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Au-delà des traitements: aider et s’aider à guérir

(Photo Yves Déry) – Survivante du cancer, Marcelle Hazel a publié son livre, Au-delà des traitements: aider et s’aider à guérir.

Au-delà des traitements: aider et s’aider à guérir

Publié le 12/01/2010

Le sourire aux lèvres et les yeux pétillants, Marcelle Hazel parle sereinement de son cancer. Survivante, elle déploie ses énergies à venir en aide à ceux et celles qui, comme elle, se battent contre cette terrible maladie.

Le lancement de son livre, Au-delà des traitements: aider et s’aider à guérir, publié à compte d’auteur aux Éditions du couloir, fait partie de ses actions. Rencontrée quelques minutes avant le lancement officiel et une séance de signatures, Marcelle Hazel indique d’emblée détester le mot rémission parce qu’il fait référence à la maladie.

Diagnostiquée d’un cancer grave du poumon en novembre 2003, elle vient de souligner le cinquième anniversaire de sa deuxième vie.

Après le diagnostic, l’Eustachoise a subi des traitements de chimiothérapie à partir de février 2004, qui ont été suivis d’une trentaine de traitements de radiothérapie. Ceux-ci prendront fin en avril 2004. Elle subira également une chirurgie visant à lui retirer des ganglions infectés.

Tout au long du traitement, elle effectue du reiki, une méthode d’harmonisation énergétique d’origine japonaise ayant un pouvoir de guérison. «Je venais d’obtenir mon premier degré de reiki quand j’ai appris mon cancer. En le pratiquant, ça m’a permis d’amener l’énergie à moi. J’en faisais tous les matins, ça me permettait de faire de la méditation et de la visualisation. Je me suis toujours vue en train de guérir», raconte-t-elle soulignant qu’elle l’avait même inscrit sur la porte de sa chambre à l’hôpital.

Dans son livre, Au-delà des traitements: aider et s’aider à guérir, elle aborde son combat en soutenant que la personne atteinte doit décider si elle veut vivre ou non pour se donner un objectif. Dans son cas, son premier et seul petit-fils, Xavier, né en 2000, a été son inspiration. «Mes enfants avaient un album de souvenirs avec moi. Je voulais que mon petit-fils en ait un également. […] J’étais super positive. Combattre le cancer, c’est un emploi à temps plein», indique celle qui est âgée de 67 ans.

Les spécialistes de la santé qui s’occupaient d’elle ne lui donnant pas d’espoir de guérison, Mme Hazel leur posait le moins de questions possible pour rester positive et concentrer ses énergies sur son rétablissement.

Aujourd’hui, elle va bien, mais garde quelques séquelles de son cancer: perte de l’ouïe, de mémoire et de souffle.

Un livre d’espoir

Selon elle, le livre s’adresse autant aux personnes atteintes de cancer ou d’une autre maladie grave, qu’aux accompagnateurs. Elle y traite des paroles et des gestes qui l’ont blessée comme ceux qui lui ont fait du bien. «Il ne faut pas se sentir coupable (sur la vie qu’on a menée). On ne peut pas retourner en arrière. Le pire ennemi, c’est la culpabilité et le meilleur allié, l’imagination», affirme celle qui interprétait tout comme un signe positif.

Accompagnatrice au sein de l’organisme Sercan, Marcelle Hazel s’est mise à l’écriture de son livre à la suite d’une conférence, qui a donné le goût à certaines personnes de lire ses propos dans un livre. C’est à leur demande qu’elle a écrit son récit, employant les réflexions qu’elle avait pris soin de rédiger au cours de son combat.

Au-delà des traitements: aider et s’aider à guérir est offert à la Librairie Fortier, à l’organisme Sercan et à la boutique de l’Hôpital de Saint-Eustache.