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Andréane Mailloux souffre d’hypertension artérielle pulmonaire.

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Andreane doit être approvisionnée en oxygène en permanence.

Andréane a décidé de donner au suivant

Publié le 25/03/2018

Andréane Maillloux souffre d’hypertension artérielle pulmonaire depuis l’enfance. Soutenue à maintes reprises pas la Fondation de l’hypertension artérielle pulmonaire du Québec (HTAPQ), cette jeune Marthelacquoise âgée de 23 ans a trouvé une belle façon de la remercier en organisant une soirée-bénéfice.

Cette activité-bénéfice, un souper trois services, aura lieu le 5 mai, à la salle de réception Farsa, boulevard Arthur-Sauvé, à Saint-Eustache. Il s’agit de la 3e collecte de fonds du genre qu’organise Andréane au profit de la Fondation HTAPQ. C’est que depuis un an, pour survivre, elle doit être branchée en permanence à un concentrateur d’oxygène.

«La Fondation était là pour moi quand j’en eu de besoin, de dire Andréane. Alors qu’on ne me connaissait à peu près pas, on m’a remis une machine à oxygène pour la maison et une autre pour me déplacer, ce qui représente un don de près de 6 000 $. On m’a aussi donné de l’argent pour mes dépenses à l’hôpital. Il fallait que je fasse quelque chose en échange. C’est tellement généreux ce que la Fondation a fait!»

Santé précaire

À l’âge de 4 ans, malade, Andréane s’est retrouvée à l’hôpital pour être soignée contre le virus de l’influenza. La maladie l’a laissée avec une dépression respiratoire aigüe qui a provoqué l’affaissement de ses poumons.

«Pendant trois ou quatre semaines, raconte Andréane, j’ai été hospitalisée, dans le coma. J’ai ensuite été entubée. Il a fallu que je réapprenne à marcher, à parler. J’ai passé un bon trois mois à l’hôpital Sainte-Justine.»

Pendant les sept années qui ont suivi, la jeune fille a dû s’approvisionner en oxygène en tout temps et donc, traîner avec elle son concentrateur d’oxygène afin de pallier ses insuffisances respiratoires. Arrivée au secondaire toutefois, tout est rentré dans l’ordre.

«J’ai pu vivre une adolescence normale, dit-elle au sujet de cette période plus heureuse de sa vie. J’ai travaillé chez Burger King pendant presque quatre ans, puis chez Jean Coutu. J’ai aussi été me chercher un diplôme d’auxiliaire en santé et services sociaux.»

Andréane venait à peine de commencer sa carrière d’auxiliaire lorsque la maladie a refait surface. Elle avait 19 ans.

«C’est une maladie auto-immune, explique Andréane. En gros, ça veut dire que mon corps ne m’aime pas! Pour m’aider à respirer, j’ai été sous cortisone pendant presque deux ans, ce qui m’a contrainte à développer de l’insuffisance surrénalienne. J’étais amorphe. Je n’avais plus d’énergie!»

Hypertension artérielle pulmonaire

En janvier 2017, tremblante, anxieuse et triste sans raison, Andréane sait qu’il se passe quelque chose d’anormal dans son organisme. Elle se présente donc à l’urgence pour y subir une batterie de tests. On la transfère ensuite à l’Hôpital juif de Montréal où elle est notamment prise en charge par une pneumologue.

«Avec mes prises de sang, on a découvert que je faisais de l’arthrite rhumatoïde, une maladie pourtant associée aux personnes âgées. J’apprends aussi que je fais de l’ostéopénie au niveau des hanches. Mon écho cardiogramme démontre également que je fais de l’hypertension artérielle pulmonaire» .

C’est ainsi que depuis mars 2017, Andréane doit être approvisionnée en oxygène en tout temps.

«C’est la seule médication pour moi! Je devrai donc me promener avec ma machine à oxygène jusqu’à ce que j’aie une greffe de poumon. Je suis actuellement en attente d’une greffe. Mon nom est placé sur une liste.»

D’ici à ce qu’ elle soit appelée, Andréane a bien l’intention de continuer à donner de son temps pour la Fondation HTAPQ.

Pour réserver sa place au souper du 5 mai, il suffit d’envoyer un courriel à a.mailloux27@gmail.com, ou d’appeler Andréane, au 514 867-5942. Le coût a été fixé à 30 $ par personne.